1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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lundi 10 janvier 2011

A Nouveau le sang des paysans courre au Honduras


Rejet total du massacre des paysans de la vallée de l’Aguán par nombreuses organisations nationales et internationales, tandis que les autorités corrompues sont protégées par l’impunité et ne souhaitent jamais la paix et la justice pour le pays qui lutte chaque jour pour la survie. 
Tegucigalpa 17 novembre 2010. La population hondurienne, les organisations sociales, politiques et de défense des droits de l’homme honduriennes rejettent totalement le  massacre des paysans  habitant  la vallée de l’Aguan, qui a eu  lieu  la matinée du lundi, perpétré par des  « paramilitaires organisés et payés  par Miguel Facusse, le propriétaire de ces terres ». 

Les premiers à avoir condamné le fait ont été les organisations de défense des droits de l’homme qui ont exprimé leur inquiétude quant à l'impunité avec laquelle ce genre d'événements se passent depuis quelque mois dans la vallée de l’Aguán.  Le  Comité des parents de détenus disparus, au Honduras COFADEH,  le Comité pour la défense des droits de l’homme au Honduras  CODEH ainsi que le Centre de prévention et de traitement des victimes contre la torture CPTRT, ont condamné ces actes.

Le Front national de la résistance Populaire  FNRP, a exprimé à travers un communiqué, une forte condamnation contre le massacre des paysans de la communauté  de Tumbador, et a demandé l’arrêt du massacre des paysans de la vallée de l’Aguán.
 
 Le Front avance dans ce communiqué que  « ce terrible crime relève de la responsabilité de l'oligarque Miguel Facussé qui a recruté des centaines d'assassins, avec les conseils des groupes paramilitaires colombiens, pour massacrer et expulser les paysans des terres qui leur appartiennent légitimement, selon l’accord de l'Institut National Agraire INA.

Le FNRP désigne également comme responsable le « régime de facto de Porfirio Lobo »  complice de ce crime tout en dénonçant la tolérance que montrent les forces armées honduriennes, la police nationale et les  opérateurs de  justice face aux  crimes récurrents ordonnés par Miguel Facuse.

Pour leur part, les grandes organisations de paysans,  la Confédération nationale des agriculteurs CNC, le Conseil de coordination des organisations paysannes de Honduras COCOCH, La Confédération Nationale des femmes paysannes du  Honduras  CHMC, le Syndicat des travailleurs de l’Institut national agraire SITRAINA, ont également fortement condamné l'intention malveillante et la préméditation des tueurs à gage et acteurs  intellectuels du  massacre.

Les agriculteurs organisés ont demandé au ministère public MP, à la Cour suprême de justice CSJ, « qu’ils veillent à éclaircir ces évènements et à effectuer le nécessaire pour trouver les responsables  de ce crime odieux perpétré contre les compagnons du mouvement paysan de la MUCA  dans la région de la vallée de l’Aguan ».

Les artistes honduriens ont affirmé leur solidarité avec les paysans et paysannes et ont fermement condamné « l'attitude du régime 'héritier du coup d'Etat », qui consiste à vouloir justifier les évènements en les attribuant à une tentative d’occupation de la propriété privée de Monsieur Facuse. Ils appellent également au désarmement et à l’engagement de poursuites contre les tueurs à gages commandés par Miguel Facussé.  .

Les femmes  qui font partie de la résistance ont aussi exprimé leur « protestation énergique contre le meurtre des paysans  membres du mouvement paysan de l’Aguán » et rappellent qu’à l’issue du massacre, 11 paysans ont été blessés tandis que d'autres sont portés disparus.

Toutes les organisations concordent sur la nécessité de  mettre fin à l'impunité sur ces crimes afin qu’ils ne restent pas impunis et rendent responsable Porfirio Lobo Sosa de l'escalade des violations des droits de l’homme, tandis que certains croient « qu'il n’y aura de paix pour les riches tant qu’il n’y aura pas de justice pour les pauvres »


Article traduit para RAZ de Rechazo total a masacre de campesinos en el Valle del Aguán

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