1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

mercredi 13 avril 2011

Au Honduras, plus de 300 enseignants sont suspendus de leurs postes




Tegucigalpa, 9 avril (RHC).- Les enseignants du Honduras ont décidé de se retirer de la table des négociations après que le gouvernement eut annoncé la suspension pour plusieurs mois et sans salaire de plus de 300 maîtres qui ont participé aux manifestations contre la privatisation de l’enseignement .

Edwin Oliva, président du Syndicat de Perfectionnement des Enseignants du Honduras, a déclaré qu’ils ne reviendront pas à la table de négociations tant que le gouvernement ne sera pas revenu sur la décision de suspendre les professeurs de leurs postes.

Les enseignants s’opposent à la nouvelle loi de Participation Educative car les mairies seraient responsables de l’éducation et ceci conduirait à la privatisation de l’enseignement.

Le syndicat demande aussi le paiement des arriérés de salaires et l’annulation de la dette contractée par le gouvernement envers l’Institut National de Prévision de l’Enseignement, Cette loi met en danger la retraite future des enseignants.

Une banque publique allemande retire son financement à la Corporation Dinant

Martes 12 de Abril de 2011 14:36 FIAN
Mardi le 12 avril 2011 / FIAN International. La banque publique pour le développement DEG (Deutsche Entwicklungsgesellschaft), basée à Cologne, informa dans un communiqué adressé au secrétariat international de FIAN avoir pris la décision de ne pas donner suite au contrat l'unissant à la Corporation Dinant au Honduras après avoir analysé en profondeur la situation du conflit agraire sévissant dans le Bas Aguán, au Honduras.
Par le fait même, la DEG déclara qu'elle ne déboursera pas le prêt antérieurement accordé à cette entreprise. En 2010, le propriétaire de la Corporation Dinant, Miguel Facussé, avait indiqué au cours d'une entrevue avec la presse nationale que le montant du prêt accordé par la DEG s'élevait à 20 millions de dollars.

Antérieurement à cette décision, FIAN International avait présenté à la DEG son « Rapport préliminaire de la mission internationale » qui, entre le 25 février et le 3 mars 2011, avait investigué les violations des droits humains dans le Bas Aguán, région située sur la Côte atlantique du Honduras. Cette mission se réalisa comme un effort conjoint des réseaux internationaux APRODEV, CIFCA, FIAN International, FIDH, Rel-UITA et Via Campesina, avec l'appui des organisations nationales de droits humains COFADEH, CDM, CIPRODEH, la Commission de la Vérité ainsi que FIAN Honduras. Le Rapport préliminaire de cette mission avait aussi été remis le 25 mars 2011 au Rapporteur pour le Honduras de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme, à Washington.

Face aux graves violations des droits humains documentées dans ce rapport de même que les évidences recueillies quant à la participation des services de sécurité privés à la solde des entreprises de Miguel Facussé dans la perpétration de violations des droits humains, en particulier l'assassinat d'agriculteurs dans le Bas Aguán, FIAN avait sollicité à la DEG la révision du lien contractuel l'unissant à ces entreprises, plus spécifiquement avec la Corporation Dinant, de même que la suspension de la coopération financière avec ces dernières.

FIAN salue cette décision importante de la DEG, étant donné qu'elle suit les recommandations émises par la Mission internationale: « Nous demandons que dans le cas spécifique du Bas Aguán, la coopération bilatérale ainsi que les banques multilatérales revoient tous leurs accords de coopération financière avec les forces de sécurité publiques et les entreprises privées présumément impliquées dans des actes de violence, de harcèlement et de violations des droits humains dans la région. »

Martin Wopold Bosien, coordinateur du FIAN pour l'Amérique centrale, considère que la décision de la DEG est un pas dans la bonne direction: « FIAN voit cette décision d'un bon œil, puisqu'elle peut avoir un effet positif dans la prévention de nouvelles violations des droits humains contre les communautés agricoles du Bas Aguán, en faisant comprendre aux acteurs générant la répression qu'un tel comportement a ses coûts. »

Toujours selon Wopold Bosien, « ceci renforce les pétitions similaires présentées à d'autres agences de coopérations qui continuent de financer les entreprises dénoncées, tels que la Société financière internationale de la Banque Mondiale, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ainsi que le Gouvernement britannique dans le cadre du Mécanisme de développement propre.

Voir le Rapport préliminaire de la mission internationale

Voir la Campagne d'envoi de lettres de Salva la Selva au Gouvernement britannique


Traduit par le Comité de Traducteurs du FNRP

Les forces policières et militaires envahissent encore une fois l’UNAH

Sábado 26 de Marzo de 2011 15:09 Dina Meza
Le 23 mars 2011. En ce moment même des dizaines de policiers et militaires envahissent de nouveau l’Université Nationale Autonome du Honduras, UNAH, où des milliers d’étudiants sont en classe tandis que d’autres ont leur cérémonie de graduation.

Des étudiants occupaient le boulevard adjacent à l’UNAH lorsque les forces répressives procédèrent à leur expulsion. Ces derniers se réfugièrent dans l’institution éducative, mais ils furent poursuivis jusqu’à l’intérieur.

C’est la quatrième fois que ce type de répression a lieu, la dernière ayant eu lieu le 5 septembre dernier alors que des policiers investirent l’université aux petites heures du matin, capturant plusieurs syndicalistes, notamment Cristian David Duron Duron ainsi qu’Antonio Lopez Mendoza. Ces derniers furent envoyés comparaître devant les tribunaux de justice, faisant par le fait même de la lutte syndicale un crime.

Des agents COBRAS et des militaires lancèrent tout d’abord une grande quantité de gaz lacrymogènes puis pénétrèrent dans l’enceinte de l’UNAH où plusieurs étudiants s’évanouirent, vomirent et souffrirent d’autres réactions semblables dues aux effets des gaz.

Aucune autorité universitaire n’a protesté face à ce nouveau geste, le régime alléguant répondre à l’appel de la rectrice Julieta Castellanos chaque fois que l’UNAH fut envahie.

De plus, on informe que des étudiants et professeurs de l’Université Pédagogique Nationale Francisco Morazan (UNPNFM) furent réprimés. Les policiers entrèrent à l’intérieur de résidences privées des quartiers Tres Caminos, Luis Landa et El Hogar, où purent s’échapper les individus poursuivis par la police et l’armée, obligeant les propriétaires ayant donné refuge aux persécutés de les laisser passer.

Des trois manifestations réprimées au cours des derniers jours, plusieurs personnes ont reçu des menaces de la part de la police pour avoir protégé ceux qui couraient se cacher dans leurs demeures.


Traduit par G. Charbonneau
Policias y militares allanan otra vez la UNAH