1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

samedi 16 avril 2011

La compagnie française EDF, a retiré son appui financier à Miguel Facussé au Honduras

  
Le géant français de l'énergie, EDF (Electricité de France S. A.) a annoncé cette semaine avoir cessé de s’impliquer dans l'achat de crédits carbone a travers des projets de Corporation Dinant au Honduras, propriété de Miguel Facussé.
Dans un communiqué officiel, EDF ne précise pas la raison exacte de cette décision, ni les détails des accords restés au titre du Mécanisme de Développement Propre des Nations Unies (CDM en anglais).

"Nous avons pris très au sérieux la situation au Honduras et avons passé ces derniers mois à chercher les options possibles dans le cadre d'un retrait", a déclaré dans un communiqué John Rittenhouse, directeur général d'EDF Trading, un filiale de EDF a Londres.

Cependant, l'association de défense de l'environnement CDM Watch soutient que ce projet a été à l'origine de la mort de plus de 20 paysans qui occupaient les terres concernées au cours de l'année dernière. Facussé a été dénoncé par des nombreuses organisations honduriennes et étrangères avec des cas de violations aux Droits Humaines et de son implication directe au Coup d’Etat de l’année 2009. 

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Une banque publique allemande retire son financement à la Corporation Dinant

mercredi 13 avril 2011

Au Honduras, plus de 300 enseignants sont suspendus de leurs postes




Tegucigalpa, 9 avril (RHC).- Les enseignants du Honduras ont décidé de se retirer de la table des négociations après que le gouvernement eut annoncé la suspension pour plusieurs mois et sans salaire de plus de 300 maîtres qui ont participé aux manifestations contre la privatisation de l’enseignement .

Edwin Oliva, président du Syndicat de Perfectionnement des Enseignants du Honduras, a déclaré qu’ils ne reviendront pas à la table de négociations tant que le gouvernement ne sera pas revenu sur la décision de suspendre les professeurs de leurs postes.

Les enseignants s’opposent à la nouvelle loi de Participation Educative car les mairies seraient responsables de l’éducation et ceci conduirait à la privatisation de l’enseignement.

Le syndicat demande aussi le paiement des arriérés de salaires et l’annulation de la dette contractée par le gouvernement envers l’Institut National de Prévision de l’Enseignement, Cette loi met en danger la retraite future des enseignants.

Une banque publique allemande retire son financement à la Corporation Dinant

Martes 12 de Abril de 2011 14:36 FIAN
Mardi le 12 avril 2011 / FIAN International. La banque publique pour le développement DEG (Deutsche Entwicklungsgesellschaft), basée à Cologne, informa dans un communiqué adressé au secrétariat international de FIAN avoir pris la décision de ne pas donner suite au contrat l'unissant à la Corporation Dinant au Honduras après avoir analysé en profondeur la situation du conflit agraire sévissant dans le Bas Aguán, au Honduras.
Par le fait même, la DEG déclara qu'elle ne déboursera pas le prêt antérieurement accordé à cette entreprise. En 2010, le propriétaire de la Corporation Dinant, Miguel Facussé, avait indiqué au cours d'une entrevue avec la presse nationale que le montant du prêt accordé par la DEG s'élevait à 20 millions de dollars.

Antérieurement à cette décision, FIAN International avait présenté à la DEG son « Rapport préliminaire de la mission internationale » qui, entre le 25 février et le 3 mars 2011, avait investigué les violations des droits humains dans le Bas Aguán, région située sur la Côte atlantique du Honduras. Cette mission se réalisa comme un effort conjoint des réseaux internationaux APRODEV, CIFCA, FIAN International, FIDH, Rel-UITA et Via Campesina, avec l'appui des organisations nationales de droits humains COFADEH, CDM, CIPRODEH, la Commission de la Vérité ainsi que FIAN Honduras. Le Rapport préliminaire de cette mission avait aussi été remis le 25 mars 2011 au Rapporteur pour le Honduras de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme, à Washington.

Face aux graves violations des droits humains documentées dans ce rapport de même que les évidences recueillies quant à la participation des services de sécurité privés à la solde des entreprises de Miguel Facussé dans la perpétration de violations des droits humains, en particulier l'assassinat d'agriculteurs dans le Bas Aguán, FIAN avait sollicité à la DEG la révision du lien contractuel l'unissant à ces entreprises, plus spécifiquement avec la Corporation Dinant, de même que la suspension de la coopération financière avec ces dernières.

FIAN salue cette décision importante de la DEG, étant donné qu'elle suit les recommandations émises par la Mission internationale: « Nous demandons que dans le cas spécifique du Bas Aguán, la coopération bilatérale ainsi que les banques multilatérales revoient tous leurs accords de coopération financière avec les forces de sécurité publiques et les entreprises privées présumément impliquées dans des actes de violence, de harcèlement et de violations des droits humains dans la région. »

Martin Wopold Bosien, coordinateur du FIAN pour l'Amérique centrale, considère que la décision de la DEG est un pas dans la bonne direction: « FIAN voit cette décision d'un bon œil, puisqu'elle peut avoir un effet positif dans la prévention de nouvelles violations des droits humains contre les communautés agricoles du Bas Aguán, en faisant comprendre aux acteurs générant la répression qu'un tel comportement a ses coûts. »

Toujours selon Wopold Bosien, « ceci renforce les pétitions similaires présentées à d'autres agences de coopérations qui continuent de financer les entreprises dénoncées, tels que la Société financière internationale de la Banque Mondiale, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ainsi que le Gouvernement britannique dans le cadre du Mécanisme de développement propre.

Voir le Rapport préliminaire de la mission internationale

Voir la Campagne d'envoi de lettres de Salva la Selva au Gouvernement britannique


Traduit par le Comité de Traducteurs du FNRP

Les forces policières et militaires envahissent encore une fois l’UNAH

Sábado 26 de Marzo de 2011 15:09 Dina Meza
Le 23 mars 2011. En ce moment même des dizaines de policiers et militaires envahissent de nouveau l’Université Nationale Autonome du Honduras, UNAH, où des milliers d’étudiants sont en classe tandis que d’autres ont leur cérémonie de graduation.

Des étudiants occupaient le boulevard adjacent à l’UNAH lorsque les forces répressives procédèrent à leur expulsion. Ces derniers se réfugièrent dans l’institution éducative, mais ils furent poursuivis jusqu’à l’intérieur.

C’est la quatrième fois que ce type de répression a lieu, la dernière ayant eu lieu le 5 septembre dernier alors que des policiers investirent l’université aux petites heures du matin, capturant plusieurs syndicalistes, notamment Cristian David Duron Duron ainsi qu’Antonio Lopez Mendoza. Ces derniers furent envoyés comparaître devant les tribunaux de justice, faisant par le fait même de la lutte syndicale un crime.

Des agents COBRAS et des militaires lancèrent tout d’abord une grande quantité de gaz lacrymogènes puis pénétrèrent dans l’enceinte de l’UNAH où plusieurs étudiants s’évanouirent, vomirent et souffrirent d’autres réactions semblables dues aux effets des gaz.

Aucune autorité universitaire n’a protesté face à ce nouveau geste, le régime alléguant répondre à l’appel de la rectrice Julieta Castellanos chaque fois que l’UNAH fut envahie.

De plus, on informe que des étudiants et professeurs de l’Université Pédagogique Nationale Francisco Morazan (UNPNFM) furent réprimés. Les policiers entrèrent à l’intérieur de résidences privées des quartiers Tres Caminos, Luis Landa et El Hogar, où purent s’échapper les individus poursuivis par la police et l’armée, obligeant les propriétaires ayant donné refuge aux persécutés de les laisser passer.

Des trois manifestations réprimées au cours des derniers jours, plusieurs personnes ont reçu des menaces de la part de la police pour avoir protégé ceux qui couraient se cacher dans leurs demeures.


Traduit par G. Charbonneau
Policias y militares allanan otra vez la UNAH

lundi 4 avril 2011

La Mosquitia

Durant les années 1980 on a fait croire aux gens que les sandinistes persécutaient les Misquitos. Par contre en ce moment les Misquitos sont réellement persécuté au Honduras par les gorilles. BHL signera t'il une pétition pour ceux-ci ?

La répression policière au Honduras a fait des dizaines de blessés


Tegucigalpa, 31 mars (RHC).- La répression policière, au Honduras, a fait des dizaines de blessés, au cours des manifestations qui ont eu lieu à Tegucigalpa, la capitale, et dans d’autres villes, pour exiger le retour du président constitutionnel, Manuel Zelaya.

Un rassemblement de milliers de Honduriens dans le boulevard des Forces Armées a été attaqué par la police avec des bombes lacrymogènes pendant que des groupes d’étudiants de l’Université Nationale ont été dispersés par des canons à eau.

Des expulsions violentes se sont aussi produites à l’Université Nationale de la ville industrielle de San Pedro Sula.

Les rassemblements ont été convoqués par le Front National de Résistance Populaire pour appuyer les enseignants qui depuis cinq semaines manifestent contre un projet de loi qui veut privatiser l’éducation publique du Honduras.
Par ailleurs, la violence contre les femmes au Honduras, enregistre une augmentation. Rien que cette année plus de 80 ont été assassinées. La majorité de ces cas sont restés impunis.

La justice indique qu’un des facteurs de la recrudescence de ce fléau, est le fait que le pays est situé dans le Triangle Nord de l’Amérique Centrale, une zone de grand trafic de drogues, d’armes et du crime organisé.

La Direction Nationale de l’Investigation Criminelle de la Police, a signalé que l’année dernière 300 femmes ont été assassinées au Honduras. 80 % des cas ne sont toujours pas élucidés.

Source

La participation des États-Unis au coup d’État ne doit pas être occultée

Giorgio Trucchi 
Le mardi 29 mars 2011, Honduras.
La Commission de la Vérité et le CCR exigent aux institutions et agences étasuniennes l’accès à l’information.

La Commission de la Vérité (CdV) du Honduras et le Centre pour les Droits Constitutionnels (CCR) des États-Unis unirent leurs efforts afin de tenter d’obtenir toutes les informations disponibles en lien avec la connaissance et la possible participation d’agences et institutions étasuniennes au coup d’État.
Pendant ce temps, les violations des droits humains dans ce pays d’Amérique centrale perdurent.

Les violations constantes et systématiques des droits humains au Honduras ainsi que la nécessité de savoir à quel point les États-Unis en savaient et prirent part au coup d’État du 28 juin 2009 furent les thèmes abordés au cours d’une conférence de presse partagée, ayant récemment eut lieu au National Press Club de Washington.

Selon Anjana Samant, membre de l’équipe légale du CCR, l’organisation émit une requête à la Cour fédérale du District de Columbia, demandant au Département de la Défense ainsi qu’à l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA) la divulgation de toute information portant sur le coup d’État ayant renversé le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya Rosales.
La requête, ainsi que quelques 200 sollicitudes d’information furent présentées sous l’Acte d’Accès à l’Information (FOIA) en vigueur aux États-Unis.

De plus, des éclaircissements furent demandés à propos du rôle joué par l’ex chef d’état-major conjoint des Forces Armées honduriennes, Romeo Vasquez Velasquez ainsi que l’entreprise privée (COHEP), de même que des « dépenses étasuniennes au Honduras pour la défense, les contrats de construction et de réhabilitation d’infrastructures existantes, ayant pour but ultime une utilisation à des fins militaires, policières ou de lutte au narcotrafic ».

Qui plus est, le CCR réclame à la CIA toute la documentation existante portant sur l’ancien gérant du Programme national de Développement Durable (Pronaders), Roland Valenzuela, qui fut assassiné l’année dernière après avoir publiquement avancé qu’il détenait les preuves de la collaboration de l’entreprise privée et des États-Unis au coup d’État.
Finalement, l’avocate du CCR mentionna qu’étant donné les liens étroits entretenus avec l’armée hondurienne, il y a de fortes chances que les agences militaires des États-Unis aient eu des informations très claires à propos de ce qui se préparait.

« Nous considérons que toutes ces informations doivent êtres rendues publiques, afin de se faire une idée exacte de ce qui s’est passé et afin que le gouvernement des États-Unis revoie sa politique envers le Honduras, puisqu’il est clair que ce dernier avait connaissance des évènements à venir. Les États-Unis ont déjà normalisé leurs relations avec le Honduras et agissent comme si tout était revenu à la normale, ce qui est faux, puisqu’une violation systématique des droits humains a lieu dans ce pays. Nous avons besoin d’avoir accès à toute l’information afin de continuer de faire pression sur le gouvernement », indiqua Samant à cette Liste Informative.

La Commission de la Vérité continue son investigation

Au cours de sa comparution devant les médias, le secrétaire exécutif de la Commission de la Vérité (CdV), Thomas Loudon, mentionna que cette instance continue d’exiger aux diverses agences du gouvernement des États-Unis l’accès à l’information liée au coup d’État hondurien.

« Cela fait huit mois que nous demandons au Département d’État, de la Défense, à la CIA et à plusieurs autres instances qu’elles nous indiquent quelles informations elles détenaient face à ce qui se produisit au Honduras le 28 juin 2009. Pour la CdV – continua Loudon – la contribution de ces agences est évidente. Les câbles de Wikileaks l’ont déjà démontré et pour nous, il est important de connaitre les détails et les noms des acteurs derrière le coup d’État.

Le peuple hondurien ne veut pas seulement dénoncer les violations vécues, mais aussi connaître les responsables ainsi que les causes structurelles à l’origine du coup d’État », expliqua le secrétaire exécutif de la Commission de la Vérité.

La Commission de la Vérité prévoit rendre public un rapport préliminaire le 28 juin prochain, soit le jour du deuxième anniversaire du coup d’État, et son rapport final au cours du mois d’octobre 2011.

http://nicaraguaymasespanol.blogspot.com/2011/03/honduras-la-participacion-de-estados.html

Traduit par G. Charbonneau de La participación de Estados Unidos en el golpe no debe ser ocultada
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