1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

dimanche 25 avril 2010

Entretien avec Carlos Humberto Reyes, dirigeant de la Résistance du Honduras.



Réseau de solidarité avec la résistance en Honduras
“Le Honduras subit douloureusement la seconde étape du régime putschiste”

Si nous sommes dans ce blog d’accord pour envisager une situation nationale et internationale marquée par une terrible crise du capitalisme à son stade sénile et mortifère, et le fait qu’il n’a désormais d’autre issue que la répression des peuples, constituer ici et partout un réseau de résistance passe aussi par l’information. Alors voilà, il y a eu au Honduras un coup d’Etat qui a dévoilé le véritable visage de l’administration d’Obama, candidat de Wall Street. Ils ont tenté de masquer le crime comme d’habitude sous leur “démocratie” et le silence des médias complices. le Front National de Résistance Populaire du Honduras veut refonder le pays en même temps qu’il dénonce les abus contre les droits humains, commis par le gouvernement de Lobo.

In rebelion, traduit par danielle Bleitrach pour changement de société, prière citer source et traduction

Carlos Humberto Reyes,dirigeant du Front National de Résistance populaire du Honduras, a la mission, à 68 ans, de refonder son pays, l’éternel ami des Etats-Unis en Amérique centrale. Licencié en Economie et syndicaliste depuis les années cinquante, il est venu en espagne pour demander que ne soit pas invité l’actuel président, Porfirio Lobo, au sommet entre l’Union Européenne et l’Amérique latine à Madrid le mois prochain, et pour rechercher des appuis pour enquêter sur les crimes commis depuis le coup d’Etat de Micheletti en juin 2009.

_ La répression continue sous le gouvernement élu de Lobo ?

-Avec une totale impunité. les crimes ciblés se poursuivent dans le pays. Nous l’avons dénoncé à la commission Interaméricaine des Droits humains et la haute commission de l’ONU, et l’OEA a dénoncé publiquement les abus.

-Vous dénoncez la présence de paramilitaires arrivés de Colombie.

- Si il sont sous contrat, comme les agents israéliens. Ce gouvernement n’est pas légitime et nécessiste un appui extérieur. Il s’agit d’une gouvernement trés faible au milieu d’une crise économique terrible, qui a éliminé la majorité des emplois. Il a décidé de régler la situation en augmentant les taxes à la consommation et non les impots sur les revenus. Le Gouvernement est très impopulaire et le processus électoral a mobilisé à peine 30 % des électeurs.

- Les présidentielles n’ont pas été la solution, comme l’ontannoncé les États-Unis ?

- Après le coups d’Etat, ce qui devrait avoir lieu au Honduras ce n’est des élections présidentielles, mais une Assemblée Nationale Constituante. Depuis l’année 56 jusqu’à présent il y a eu quatre coups d’État et dans trois occasions, après la dictature militaire, on était sorti avec un processus d’assemblées constituantes.

- Pourquoi est- ce différent maintenant ?


- parce que les Etats-Unis ont été ceux qui ont organisé le coup d’Etat et dans son plan original ils prévoyaient déjà le coup d’Etat, la solution de la crise avec la convocation d’élections, et le fait de frauder pour amplifier le résultat de ces présidentielles pour que le nouveau Gouvernement fût reconnu. Tout cela fait partie d’un plan Etasunien pour contrôler le pays et pour donner une légitimité avec des mesures comme l’amnistie du putschiste, et maintenant la Commission de la Vérité. Que peut faire cette commission s’ il y a amnistie des coupables ?

- Quel est l’intérêt des États-Unis ?

- Les États-Unis sentaient qu’avec le président Manuel Zelaya ils perdaient le contrôle de leur allié en Amérique centrale. Le Honduras a toujours été le gendarme des États-Unis. Ils voulaient aussi donner un coup d’arrêt au processus d’intégration des peuples latino-américains. Et voilà ce qui les a décidé à intervenir et à réarmer le gendarme, qui lui a beaucoup acheté de matériel militaire dans les mois durant lesquels Robert Micheletti a été aux commandes.

- Vous étiez candidat mais vous vous êtes retiré après avoir considéré que le processus électoral était une pantomine.

- Le Gouvernement de Porfirio Lobo est la deuxième étape du régime putschiste. Ils continuent de transgresser les droits de l’homme, on assassine aux paysans, des journalistes, des membres de la Résistance et ce sont les corps de sécurité de l’État qui distribuent les coups de feu. Seulement dans la dernière semaine on a assassiné cinq paysans et deux journalistes.

- Que fera la Résistance ?

- Nous n’allons pas nous convertir en parti politique mais oui nous sommes une force politique qui veut prendre le pouvoir à travers d’une protestation pacifique. Nous voulons obtenir plus d’un million de signatures pour réclamer une Assemblée Nationale Constituante qui élaborera une nouvelle constitution et pour réussir à refonder le pays. Si non, nous nous présenterons aux élections de 2013.

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Honduras: la série de meurtres de journalistes se poursuit .



Revistazo.com

Vous remarquerez à quel point la presse occidentale, française en particulier s’intéresse peu aux meurtres en série de journalistes au Honduras, imaginez que ce genre de choses arrive à Cuba ou au Venezuela, le tam-tam médiatique, reporters sans frontières et autres stipendiés de l’empire multiplierait les sujets. Là c’est le silence total, on tue au Honduras, non seulement les journalistes, mais les paysans qui défendent leur champ. Passez il n’y a rien à voir, l’ordre impérial règne depuis le coup d’Etat.
note et traduction de Danielle Bleitrach pour changement de société, prière de signaler source et traductrice



21 avril 2010.-Une décharge dans la tête a ôté la vie du journaliste Georgino Orellana, en le changeant en septième reporter assassiné en 2010 du pays. Un meurtre de plus à déplorer de la même manière que la négligence avec laquelle les autorités policières agissent au Honduras.

Les versions préliminaires établissent qu’Orellana était surveillé par un individu, qui l’attendait à la sortie des installations de la chaîne televisora où il travaillait, dans la ville de Saint-Pierre Sula.

Une décharge adroite dans la tête, tandis qu’il montait dans son véhicule, aurait généré sa mort immédiate. Les autres disent qu’il est décédé quand il a été déposé à un hôpital public de la ville.

Le fait est que, « ce meurtre nous frappe au profond et il nous répugne. Nous devons tous réclamer une enquête parce que nous sommes sans défense », a dit pour la première fois depuis que les meurtres se succèdent depuis le début de l’année, le président du Collège de Journalistes Elan Reyes Pineda, dans une interview offerte au journal parlé Telenoticias Cinco, de la Corporation Televicentro, où il a travaillé pendant des années.

la mort d’Orellana intervient aujourd’hui , le 20 avril 2010, à peine quelques semaines après, le meurtre de ses collègues Joseph Ochoa, Nahún Palacios, David Meza Montecinos, Luis Antonio Chévez, Bayardo Mairena et Manuel Juárez, assassinés tous, en mars.

« Nous sommes effrayés, ici va arriver un moment dans lequel comme journalistes ce que nous allons mettre ce seront des CD de musique », a dit d’un ton sarcastique devant le peu de chance pour les reporters de survivre au Honduras, le président de l’Association de Presse du Honduras, Charles Ortiz.

Ortíz a participé à un programme de radio après la choc générée par la nouvelle de la mort d’Orellana. « La liberté de presse n’existe pas dans ce pays », a-t-il souligné.

Les représentants des institutions journalistiques citées, ont déclaré qu’ils allaient faire des actions de pression, y compris des manifestations publiques, pour exiger des laxistes autorités policières du Honduras, un éclaircissement sur les meurtres et sur la multiplication des meurtres des reporters dans ce pays.

L’impunité continue à faire des siennes. Jusqu’à cette date il n’y a pas eu un seul criminel qui a payé pour les meurtres de 10 journalistes assassinés de 2007 à aujourd’hui.

Georgino Orellana a reçu le titre de licencié en Journalisme à l’Université de la Vallée de Sula. Il a été un maître en journalisme cinématographique. Ilétait connu pour être un homme humble et un bon compagnon de travail.

Revistazo.com se joint aux échantillons de chagrin des parents d’Orellana et des autres collègues qui ont été sauvagement assassinés.


source: http://socio13.wordpress.com/2010/04/22/honduras-la-serie-de-meurtres-de-journalistes-se-poursuit/