1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

lundi 4 avril 2011

La Mosquitia

Durant les années 1980 on a fait croire aux gens que les sandinistes persécutaient les Misquitos. Par contre en ce moment les Misquitos sont réellement persécuté au Honduras par les gorilles. BHL signera t'il une pétition pour ceux-ci ?

La répression policière au Honduras a fait des dizaines de blessés


Tegucigalpa, 31 mars (RHC).- La répression policière, au Honduras, a fait des dizaines de blessés, au cours des manifestations qui ont eu lieu à Tegucigalpa, la capitale, et dans d’autres villes, pour exiger le retour du président constitutionnel, Manuel Zelaya.

Un rassemblement de milliers de Honduriens dans le boulevard des Forces Armées a été attaqué par la police avec des bombes lacrymogènes pendant que des groupes d’étudiants de l’Université Nationale ont été dispersés par des canons à eau.

Des expulsions violentes se sont aussi produites à l’Université Nationale de la ville industrielle de San Pedro Sula.

Les rassemblements ont été convoqués par le Front National de Résistance Populaire pour appuyer les enseignants qui depuis cinq semaines manifestent contre un projet de loi qui veut privatiser l’éducation publique du Honduras.
Par ailleurs, la violence contre les femmes au Honduras, enregistre une augmentation. Rien que cette année plus de 80 ont été assassinées. La majorité de ces cas sont restés impunis.

La justice indique qu’un des facteurs de la recrudescence de ce fléau, est le fait que le pays est situé dans le Triangle Nord de l’Amérique Centrale, une zone de grand trafic de drogues, d’armes et du crime organisé.

La Direction Nationale de l’Investigation Criminelle de la Police, a signalé que l’année dernière 300 femmes ont été assassinées au Honduras. 80 % des cas ne sont toujours pas élucidés.

Source

La participation des États-Unis au coup d’État ne doit pas être occultée

Giorgio Trucchi 
Le mardi 29 mars 2011, Honduras.
La Commission de la Vérité et le CCR exigent aux institutions et agences étasuniennes l’accès à l’information.

La Commission de la Vérité (CdV) du Honduras et le Centre pour les Droits Constitutionnels (CCR) des États-Unis unirent leurs efforts afin de tenter d’obtenir toutes les informations disponibles en lien avec la connaissance et la possible participation d’agences et institutions étasuniennes au coup d’État.
Pendant ce temps, les violations des droits humains dans ce pays d’Amérique centrale perdurent.

Les violations constantes et systématiques des droits humains au Honduras ainsi que la nécessité de savoir à quel point les États-Unis en savaient et prirent part au coup d’État du 28 juin 2009 furent les thèmes abordés au cours d’une conférence de presse partagée, ayant récemment eut lieu au National Press Club de Washington.

Selon Anjana Samant, membre de l’équipe légale du CCR, l’organisation émit une requête à la Cour fédérale du District de Columbia, demandant au Département de la Défense ainsi qu’à l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA) la divulgation de toute information portant sur le coup d’État ayant renversé le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya Rosales.
La requête, ainsi que quelques 200 sollicitudes d’information furent présentées sous l’Acte d’Accès à l’Information (FOIA) en vigueur aux États-Unis.

De plus, des éclaircissements furent demandés à propos du rôle joué par l’ex chef d’état-major conjoint des Forces Armées honduriennes, Romeo Vasquez Velasquez ainsi que l’entreprise privée (COHEP), de même que des « dépenses étasuniennes au Honduras pour la défense, les contrats de construction et de réhabilitation d’infrastructures existantes, ayant pour but ultime une utilisation à des fins militaires, policières ou de lutte au narcotrafic ».

Qui plus est, le CCR réclame à la CIA toute la documentation existante portant sur l’ancien gérant du Programme national de Développement Durable (Pronaders), Roland Valenzuela, qui fut assassiné l’année dernière après avoir publiquement avancé qu’il détenait les preuves de la collaboration de l’entreprise privée et des États-Unis au coup d’État.
Finalement, l’avocate du CCR mentionna qu’étant donné les liens étroits entretenus avec l’armée hondurienne, il y a de fortes chances que les agences militaires des États-Unis aient eu des informations très claires à propos de ce qui se préparait.

« Nous considérons que toutes ces informations doivent êtres rendues publiques, afin de se faire une idée exacte de ce qui s’est passé et afin que le gouvernement des États-Unis revoie sa politique envers le Honduras, puisqu’il est clair que ce dernier avait connaissance des évènements à venir. Les États-Unis ont déjà normalisé leurs relations avec le Honduras et agissent comme si tout était revenu à la normale, ce qui est faux, puisqu’une violation systématique des droits humains a lieu dans ce pays. Nous avons besoin d’avoir accès à toute l’information afin de continuer de faire pression sur le gouvernement », indiqua Samant à cette Liste Informative.

La Commission de la Vérité continue son investigation

Au cours de sa comparution devant les médias, le secrétaire exécutif de la Commission de la Vérité (CdV), Thomas Loudon, mentionna que cette instance continue d’exiger aux diverses agences du gouvernement des États-Unis l’accès à l’information liée au coup d’État hondurien.

« Cela fait huit mois que nous demandons au Département d’État, de la Défense, à la CIA et à plusieurs autres instances qu’elles nous indiquent quelles informations elles détenaient face à ce qui se produisit au Honduras le 28 juin 2009. Pour la CdV – continua Loudon – la contribution de ces agences est évidente. Les câbles de Wikileaks l’ont déjà démontré et pour nous, il est important de connaitre les détails et les noms des acteurs derrière le coup d’État.

Le peuple hondurien ne veut pas seulement dénoncer les violations vécues, mais aussi connaître les responsables ainsi que les causes structurelles à l’origine du coup d’État », expliqua le secrétaire exécutif de la Commission de la Vérité.

La Commission de la Vérité prévoit rendre public un rapport préliminaire le 28 juin prochain, soit le jour du deuxième anniversaire du coup d’État, et son rapport final au cours du mois d’octobre 2011.

http://nicaraguaymasespanol.blogspot.com/2011/03/honduras-la-participacion-de-estados.html

Traduit par G. Charbonneau de La participación de Estados Unidos en el golpe no debe ser ocultada
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