1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

mardi 5 janvier 2010

LA RÉSISTANCE POPULAIRE APPELLE À MANIFESTER CONTRE LA VOLONTÉ DES PUTSCHISTES DE RETIRER LE PAYS DE L’ALBA




mercredi 30 décembre 2009

Le Front National contre le Coup d’État au Honduras appelle à manifester contre la volonté du régime putschiste de retirer le pays de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA).

Cette manifestation aura lieu le 7 janvier et sera la première organisée par le Front de résistance en 2010, ont déclaré les dirigeants à l’issue d’une assemblée du mouvement populaire.

Le Honduras s’est joint à l’ALBA le 25 août 2008. L’adhésion à ce mécanisme d’intégration a rapporté de nombreux bénéfices au pays dans des secteurs tels que l’éducation, la santé, l’énergie et la production d’aliments.

En matière énergétique, l’incorporation à l’ALBA et concrètement à PetroCaribe, a garanti à ce pays très pauvre un approvisionnement stable de 20 mille barrils journaliers de pétrole, à des prix préférentiels et avec de faibles taux d’intérêts.

Le pays centraméricain a reçcu de l’alliance une centaine de tracteurs modernes, en plus de charrues, de semeuses et d’autres outils pour le développement de la production agricole.

Le Honduras a bénéficié également de l’opération Milagro, projet cubano-vénézuélien qui a amélioré ou rendu la vue à 40 mille citoyen(ne)s, ainsi que de la méthode primée par l’UNESCO "Moi, je peux" (Yo, sí puedo) qui a permis d’alphabétiser des milliers de personnes.

Tous ces plans seront suspendus si le Congrès National approuve l’initiative envoyée à l’organe législatif par le putschiste Roberto Micheletti, de retirer le Honduras de l’Alliance Bolivarienne.

Rappelons que des centaines de milliers de dollars déposées à la banque publique hondurienne dans le cadre du financement des projets sociaux de l’ALBA ont été soustraits par les putschistes aprés le coup d’État.

Par Cuba-Debate

Traduction : Thierry Deronne, pour www.larevolucionvive.org.ve
Source

APPEL URGENT DE LA RÉSISTANCE HONDURIENNE FACE A LA BARBARIE DES ESCADRONS DE LA MORT



25.12.2009. Honduras. Assassinat d’un jeune membre de la résistance hondurienne. Les paramilitaires ont tenté de le maquiller en suicide.

Le Comité des Familles de Détenus et de Disparus du Honduras, COFADEH, dénonce le meurtre du jeune Edwin Renán Fajardo Argueta (22 ans), membre actif de la Résistance, l’après-midi du mardi. Son corps a été trouvé ce 23 décembre vers midi après une recherche constante des proches que l’absence du jeune homme préoccupait, alors qu’il avait prévu de voyager mercredi à Roatán, Islas de la Bahía, pour y passer le réveillon en famille.

Le COFADEH a été informé de la découverte du corps dans un appartement du quartier San Rafael de Tegucigalpa, immeuble de Villar Rosales, oú Edwin Renán vivait depuis longtemps. Autour du cou était seré un fil de fer relié à un manche de bois à l’arrière de la tête. Le désordre des lieux indique une mort violente. Les faits se sont probablement produits entre 16 et 17 heures de l’après-midi du mardi 22 décembre. Ses assassins ont voulu simuler un suicide car son corps se trouvait dans un réduit de l’appartement. Du sang s’écoulait de son nez. Son corps était sali comme si on l’avait traîné, selon les voisins qui ont observé les lieux du meurtre. Les assassins ont emporté sa caméra de photographie et un ordinateur. Le lundi, Edwin avait fait part à ses proches de son inquiétude parce qu’il se sentait suivi et parce qu’il avait reçu des messages de texte sur son portable et qu’il n’avait pas envie de partir pour Roatán, dans sa famille, vu le danger de s’y exposer en public, c’est aussi pourquoi il avait évité de se réunir avec des amis.

Plusieurs voisins affirment avoir vu des voitures suspectes sans plaques et munies de vitres polarisées circulant dans la zone ces deriners jours, ce qui a semé la peur vu les faits étranges qui se sont produits depuis le mois d’août. La militance active d’Edwin au sein du Front National de la Résistance l’a mené à participer aux marches, piquets et autres activités, toujours en première ligne, prenant des photos avec l’appareil qui a disparu. Il voyageait aussi dans d’autres zones du pays pour conscientiser la population sur la nécessité d’une Assamblée Nationale Constituante.

Edwin Renán était un jeune admiré dans le quartier pour son sens du respect et des responsabilités. Les appartements oú il habitait étaient très sûrs, personne ne pouvait entrer s’il n’était habitant. Un enquêteur a déclaré que l’autopsie déterminera les causes de sa mort, que le cou était étranglé par un fil de fer accroché à un manche de bois, et qu’il est difficile d’imaginer un suicide car le manche se serait brisé sous le poids du corps.

La veillée d’Edwin Renán aura lieu dans l’immeuble oú il résidait et son corps sera transporté vers sept heures du matin à Roatán.

Le COFADEH condamne ce nouvel assassinat d’un jeune prometteur du Honduras. Les assassinats sélectifs de membres actifs de la Résistance se sont multipliés ces derniers jours, des simulacres de violence délictive cherchent à couvrir ces meurtres.

Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale et en particulier aux organismes des Droits de l’Homme pour qu’ils mènent les actions urgentes nécessaires pour stopper cette chasse à l’homme contre le peuple hondurien, qui maintient sa résistance au coup d’État militaire-politique-économ
ique- impérialiste depuis le 28 juin.

POUR CES FAITS ET POUR LEURS AUTEURS NI PARDON NI OUBLI.

Comité des Familles de Détenus et Disparus au Honduras, COFADEH Tegucigalpa M.D.C. 23 décembre 2009

Traduction : Thierry Deronne pour www.larevolucionvive.org.ve

Le journaliste César Silva a été enlevé par des hommes armés le 28 décembre...



Le journaliste César Silva a été enlevé par des hommes armés le 28 décembre et a été emmené à une prison clandestine, il a par la suite été rélaché.

À Tegucigalpa, on tue et le monde se tait.



42 assassinats, 120 disparitions, 4000 détentions arbitraires… Au Honduras, les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya. Une répression planifiée, depuis les organes de l’État, qui cible les résistants au coup d’État.

Honduras, envoyée spéciale.

Le 14 décembre, Walter Trochez a été abattu de deux balles dans la poitrine. Dix jours plus tôt, ce militant hondurien des droits de l’homme et des gays, engagé dans la résistance contre le coup d’État du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya, avait échappé de peu à une tentative d’assassinat. Le 16 décembre, le corps décapité de Carlos Turcio, responsable de la résistance, a été retrouvé à 300 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa. Quatre jours plus tôt, Santos Corrales Garcia, un autre résistant a connu le même sort.

Depuis le putsch du 28 juin, on dénombre au moins 42 assassinats, 120 disparitions et plus de 4000 arrestations arbitraires. Les droits de l’homme sont brutalement bafoués dans un contexte d’indifférence. Loin du regard de la « communauté internationale », les autorités usurpatrices ont les mains libres pour dérouler ses plans de mort.

Pour Reina Rivera, présidente du Centre de recherche et de promotion et des droits de l’homme, le Honduras est « face à une politique d’État, la même que la politique de sécurité nationale des années quatre-vingt qui a consisté à exécuter les activistes de gauche ». À cette époque, 182 personnes disparaîtront sous les mains de l’armée, de la police mais surtout du bataillon 3-16, transformé en escadron de la mort. Après le coup d’État, « beaucoup d’acteurs sociaux ont ressurgi sur le devant de la scène », poursuit-elle. Et c’est bien là que le bât blesse pour les putschistes dont le message est clair. « La résistance est dans la ligne de mire parce que le régime de facto ne tolère l’existence d’aucun mouvement social », tranche Reina Rivera.

« tuer le mouvement de résistance par le bas »

L’ex-directrice du secrétariat d’État à la Culture, Rebecca Becerra, a été arrêtée sous les yeux de sa fille par une douzaine de policiers avant d’être relâchée. Farouche opposante au coup d’État, l’écrivaine parle de « chasse aux sorcières incessante ». « Nous vivons sous une dictature qui ne s’est pas achevée avec les élections dont nous n’avions rien à attendre, estime-t-elle. Avant d’évoquer la disparition de ce frère « parce qu’il était secrétaire général de la Fédération des étudiants universitaires ». « La guerre de basse intensité de l’ultra-droite hondurienne n’a jamais cessé », explique Rebecca Becerra, tout en disant craindre de « nouvelles stratégies de répression ». Trois dirigeants de l’organisation politique, Los necios (les naïfs), dont Gilberto Rios que l’Humanité avait interviewé au lendemain du coup d’État, ont été contraints de fuir le Honduras sous quarante-huit heures après avoir été menacés par des « encapuchados » (encagoulés).

Il s’agit « de saper le mouvement de résistance, de bas en haut, car c’est moins voyant que si l’on touchait à ses principales figures, estime Reina Rivera. L’objectif est de tuer la constituante impulsée par la résistance mais également l’idée même qu’une gauche puisse exister », d’autant que cette résistance hétéroclite a capté « un mouvement populaire jusqu’alors étouffé par le capitalisme et un système politique verrouillé », considère le sociologue Antonio Cruz Oliva. Une semaine avant sa mort, Walter Trochez fustigeait dans une lettre publique « un coup d’État augurant un retournement brutal dans la région marquée cette dernière décennie par des gouvernements (…) dont le dénominateur commun a signifié un changement de cap avec le néolibéralisme ».

Cathy Ceibe http://www.humanite.fr/2009-12-23_International_A-Tegucigalpa-on-tue-et-le-monde-se-t-ait

APPEL URGENT DE LA RÉSISTANCE HONDURIENNE FACE A LA BARBARIE DES ESCADRONS DE LA MORT



25.12.2009. Honduras. Assassinat d’un jeune membre de la résistance hondurienne. Les paramilitaires ont tenté de le maquiller en suicide.

Le Comité des Familles de Détenus et de Disparus du Honduras, COFADEH, dénonce le meurtre du jeune Edwin Renán Fajardo Argueta (22 ans), membre actif de la Résistance, l’après-midi du mardi. Son corps a été trouvé ce 23 décembre vers midi après une recherche constante des proches que l’absence du jeune homme préoccupait, alors qu’il avait prévu de voyager mercredi à Roatán, Islas de la Bahía, pour y passer le réveillon en famille.

Le COFADEH a été informé de la découverte du corps dans un appartement du quartier San Rafael de Tegucigalpa, immeuble de Villar Rosales, oú Edwin Renán vivait depuis longtemps. Autour du cou était seré un fil de fer relié à un manche de bois à l’arrière de la tête. Le désordre des lieux indique une mort violente. Les faits se sont probablement produits entre 16 et 17 heures de l’après-midi du mardi 22 décembre. Ses assassins ont voulu simuler un suicide car son corps se trouvait dans un réduit de l’appartement. Du sang s’écoulait de son nez. Son corps était sali comme si on l’avait traîné, selon les voisins qui ont observé les lieux du meurtre. Les assassins ont emporté sa caméra de photographie et un ordinateur. Le lundi, Edwin avait fait part à ses proches de son inquiétude parce qu’il se sentait suivi et parce qu’il avait reçu des messages de texte sur son portable et qu’il n’avait pas envie de partir pour Roatán, dans sa famille, vu le danger de s’y exposer en public, c’est aussi pourquoi il avait évité de se réunir avec des amis.

Plusieurs voisins affirment avoir vu des voitures suspectes sans plaques et munies de vitres polarisées circulant dans la zone ces deriners jours, ce qui a semé la peur vu les faits étranges qui se sont produits depuis le mois d’août. La militance active d’Edwin au sein du Front National de la Résistance l’a mené à participer aux marches, piquets et autres activités, toujours en première ligne, prenant des photos avec l’appareil qui a disparu. Il voyageait aussi dans d’autres zones du pays pour conscientiser la population sur la nécessité d’une Assamblée Nationale Constituante.

Edwin Renán était un jeune admiré dans le quartier pour son sens du respect et des responsabilités. Les appartements oú il habitait étaient très sûrs, personne ne pouvait entrer s’il n’était habitant. Un enquêteur a déclaré que l’autopsie déterminera les causes de sa mort, que le cou était étranglé par un fil de fer accroché à un manche de bois, et qu’il est difficile d’imaginer un suicide car le manche se serait brisé sous le poids du corps.

La veillée d’Edwin Renán aura lieu dans l’immeuble oú il résidait et son corps sera transporté vers sept heures du matin à Roatán.

Le COFADEH condamne ce nouvel assassinat d’un jeune prometteur du Honduras. Les assassinats sélectifs de membres actifs de la Résistance se sont multipliés ces derniers jours, des simulacres de violence délictive cherchent à couvrir ces meurtres.

Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale et en particulier aux organismes des Droits de l’Homme pour qu’ils mènent les actions urgentes nécessaires pour stopper cette chasse à l’homme contre le peuple hondurien, qui maintient sa résistance au coup d’État militaire-politique-économ
ique- impérialiste depuis le 28 juin.

POUR CES FAITS ET POUR LEURS AUTEURS NI PARDON NI OUBLI.

Comité des Familles de Détenus et Disparus au Honduras, COFADEH Tegucigalpa M.D.C. 23 décembre 2009

Traduction : Thierry Deronne pour www.larevolucionvive.org.ve

Honduras « Le coup d’état met en évidence les conceptions antagoniques de la société »



Julio Navarro est sociologue à l’université pédagogique Francisco-Morazan du Honduras

Envoyée spéciale. Analyste réputé de la vie politique hondurienne, Julio Navarro considère que le régime de facto n’a pas d’autres choix que de dialoguer avec la résistance.

Partagez-vous l’idée médiatisée selon laquelle les élections du 29 novembre auraient mis un terme à la crise politique hondurienne ?

Julio Navarro. Les auteurs du coup d’État ont estimé que des élections régleraient la crise parce que le mouvement de résistance a été massif. Sinon qui peut croire qu’ils auraient exécuté ce coup de force pour ne rester au pouvoir que six mois ? Mais le gouvernement de Porfirio « Pepe » Lobo, élu par 33 % de la population, a un problème de légitimité. Il devra privilégier le dialogue avec les forces qui représentent la résistance.

Pour l’heure, les gestes de « Pepe » Lobo s’éloignent de cette perspective…

Julio Navarro. Porfirio Lobo n’agit pas en ce sens parce qu’il croit, qu’avec le temps, la communauté internationale assimilera la situation. Je crois qu’il se trompe. Il se trouve dans une posture d’autant plus compliquée que sa formation, le Parti national, a certes la majorité absolue au Congrès, mais ce dernier est contrôlé par près 100 députés (sur 128) qui constituent le bloc putschiste parlementaire. Quels sont les points d’achoppement de la société hondurienne ? Julio Navarro. La rupture de l’ordre constitutionnel le 28 juin et l’assemblée constituante. Si l’on regarde les antécédents de ce pays, en 1924, en 1956, en 1965, et en 1982, quatre coups d’État ont conduit à une assemblée constituante. Mais cette fois fera peut-être exception. Le bloc constitué par les libéraux, les nationalistes, les démocrates chrétiens, et les sociaux-démocrates est opposé à ce processus. En revanche, il faut porter attention à d’autres secteurs de la société. Les militaires, par exemple, sont favorables à une assemblée constituante afin de renégocier leur assise. Le patronat en a également besoin pour redéfinir la répartition des richesses et le rôle de l’État. L’Église hondurienne, liée à l’Opus Dei, est, elle aussi, concernée parce qu’elle souhaite garder le contrôle de la planification familiale. Le coup d’État met en évidence les conceptions antagoniques de la société.

Et concernant les inégalités sociales ?

Julio Navarro. Elles n’ont pas jeté dans la rue des milliers de personnes réclamant une meilleure répartition des richesses économiques. D’où l’importance de la résistance qui avance l’idée d’une refonte de l’État pour transformer structurellement le pays et son économie.

Le Honduras a-t-il été un laboratoire de nouvelle forme de déstabilisation ?

Julio Navarro. En dépit des décisions de l’Organisation des États américains (OEA) et de l’ONU, les militaires ne se sont jamais sentis en danger parce qu’ils avaient l’aval du Pentagone. On peut parler de laboratoire au sens où a été testée la réaction populaire. Le meilleur endroit pour ce faire était le Honduras car ce pays part de l’a priori culturel selon lequel l’opinion publique n’a pas de tradition d’alerte. Or si le peuple hondurien a démenti ce préjugé, imaginez ailleurs… Je ne crois pas cependant en un effet domino, notamment en Amérique du Sud où les gouvernements ont pris les devants, en écartant les vieilles générations de militaires. En revanche, il faut être attentif à ce rapport entre secteurs militaire et économique. Le jour où ils se reconnecteront, comme au Honduras où le secteur privé a financé le coup d’État, alors là, il y aura danger. Quoi qu’il advienne, les événements du Honduras doivent d’abord servir de leçon aux présidents de la région. Ils questionnent l’existence de l’OEA du fait que ses intentions ne sont pas effectives. Enfin, les États-Unis laissent derrière eux une image détériorée et douloureuse de leur action.

entretien réalisé par C.C.

Honduras: un activiste de la résistance au coup d'Etat assassiné.

Walter Tróchez, 27 ans, a été assassiné de deux balles tandis qu'il répartissait des préservatifs à des hommes et des femmes qui vivent de la prostitution dans les rues de Tegucigalpa.
Walter%20Tróchez.%20Activista%20asesinado%20Fuente:%20%28www.kaosenlared.net%29


Le défenseur des Droits de l'Homme et activiste de la communauté lesbico, gay, transsexuel et bisexuel (LGTB) du Honduras avait dénoncé une séquestration avec tortures et menaces réitérées.

Dimanche soir il réalisait une de ses actions solidaires quand il a été atteint par deux tirs dans le centre de la ville de Tegucigalpa.

L'actif collaborateur du Centre de Recherche et de Promotion des Droits de l'homme (CIPRODEH) avait quitté sa maison par crainte des persécutions constantes auxquelles il était soumis.

Comme Walter Tróchez l'avait dénoncé, la semaine dernière quatre hommes encagoulés l'ont séquestré et sauvagement frappé.

Dans sa dénonciation il a expliqué que les individus circulaient dans une camionnette couleur grise, sans plaques, présumablement de la Direction Nationale de Recherche Criminelle (DNIC).

Il a détaillé de plus que le jour de la séquestration, ils lui ont dit qu'ils le connaissaient bien et qu'ils allaient le tuer. Ils lui ont couvert le visage, l'ont insulté, ont commencé à lui poser des questions sur la résistance, et lui ont demandé des informations sur les leaders et leurs mouvements.


Agence Pulsar, 15 décembre 2009.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=16421

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr