1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

jeudi 30 septembre 2010

La mobilisation du peuple terrorise le gouvernement illégitime de Porfirio Lobo

RED MORAZÁNICA DE INFORMACIÓN

Tegucigalpa. 17 septembre 2010. « Pour nous, il est clair que la mobilisation des personnes terrifie le gouvernement illégitime de Porfirio Lobo et les forces de droite qu'il représente » a dit hier, le Comité uruguayen de solidarité avec le peuple du Honduras dans un message d'encouragement au Front national de résistance populaire (FNRP) pour la « répression brutale » souffert à San Pedro Sula.
La déclaration, signée par 29 membres dirigés par Eduardo Galeano, continue : « C'est pour cela qu'ils parient sur le terrorisme, y d'autre part vous pariez sur le courage et qu'elle se propagera et se développera. Dans cette lutte, nous n'avons aucun doute que, tôt ou tard, le peuple vaincra. »

Le Comité, envoie « un message de solidarité et d'encouragement,» une fois qu'ils ont appris « de la répression brutale de la mobilisation massive qui s'est tenue hier à San Pedro Sula, qui a fini avec la mort d'une personne, des dizaines de détenus et de nombreux blessés transférés vers une destination inconnue. »

Traduit de l'anglais par KGK de La movilización del pueblo aterroriza al gobierno espurio de Porfirio Lobo


Réseau d'information Morazánica

Communiqué Nº 74

FNRP

Vendredi, le 17 septembre 2010 FRNP

Nous avançons vers la Constituante!

Les honduriens et les honduriennes ont parlé clairement, exprimé l’urgence des transformations sociales économiques et politiques profondes qui bien plus qu’une exigence sont devenues une tache de nature populaire qui ne peut être remise á demain.

Le résultat de la Consultation Populaire pour la Déclaration Souveraine commencée le 20 avril 2010 et qui a conclue le 15 septembre 2010 se monte á 1,342,876 signatures pour le pays entier.

L’Assemblée Nationale Constituante, populaire et participative est devenue un impératif historique et populaire. Chaque signature représente un engagement pour le changement, une déclaration de principe, une manifestation de confiance envers la Résistance, un cri de Liberté et de Dignité.

Il est important de rappeler qu’avec la Déclaration Souveraine, le peuple exige le retour sans conditions du Coordinateur du FNRP, José Manuel Zelaya Rosales et de tous les exilés par le régime de terreur installé par les putschistes.

Alors que l’oligarchie utilise des tanks et des fusils pour se maintenir au pouvoir, la Résistance travaille et valide sa proposition de Nouveau Pays avec un appui populaire jamais vu auparavant au Honduras.

Le protagoniste de ce mouvement est le peuple hondurien, des centaines de mil de militants du FNRP de chaque coin du pays qui font face au régime répressif responsable d’assassinats, tortures auprès de ceux qui s’identifient avec la cause et ont assumé le travail de la Consultation avec responsabilité et sacrifice.
Ni l’intimidation, ni la traitrise n’ont pu contenir cette marée humaine qui se prépare aujourd’hui a travailler en Collectifs de Resistance dans toutes les régions du pays et dans tous les secteurs pour discuter des changements á apporter.

Au même moment où se produisait la levée des signatures pour la Déclaration Souveraine, des activités pour rechercher la convergence des différents secteurs du FNRP sur le contenu de la nouvelle Constitution et la transformation de notre société ont été organisées.

Dans cette étape qui nous attend, nous portons notre attention sur les mécanismes de participation démocratique tout en renforçant notre organisation afin de faire face à l’oligarchie qui ne relâche pas son étreinte. Nous devons assumer une meilleure créativité et un meilleur esprit révolutionnaire pour édifier le futur.
Que ce jour soit un hommage á ceux qui ont souffert et sacrifié leurs vies pour ce Nouveau Pays : nos martyrs, femmes et hommes que nous jurons venger.

Pour ce “Nouveau Pays “ que personne ne pourra stopper malgré les fusils, allons de l’avant accompagnés de notre force unitaire, vers l’Egalité et la Justice.

¡Nous résistons et nous vaincrons !

Comité Exécutif du FNRP
Tegucigalpa, le 17 septembre 2010.


Traduit par RES de Comunicado No. 74

mercredi 22 septembre 2010

Répression sur Café Guancasco - "Au Honduras, ce n’est plus légal de faire de l’art"



Café Guancasco

Le 15 Septembre 2010, les membres du groupe Café Guancasco ont été brutalement réprimés par la police et l’armée en plein concert. Nous avons quitté l’endroit avec, dans les bras, des enfants intoxiqués, des femmes battues, des jeunes blessés, des personnes âgées évanouies.

Un peu moins de 10 minutes après le début du spectacle, les organes de répression ont attaqué directement l’espace où nous étions. Des gaz lacrymogènes ont été lancés sur la scène et sur tout le périmètre où l’activité se produisait, puis ils ont aspergés d’eau et de gaz sur tout l’équipement audio et les instruments, les jetant hors de la scène. Un membre de notre groupe a été brutalement frappé à la tête et aux mains. D’autres amis de Café Guancasco ont dû se faire hospitaliser.

Café Guancasco est un groupe musical qui fait partie du Front National de Résistance Populaire, avec lequel nous travaillons. Ce concert était un cadeau aux organisations sociales de la vallée de Sula.

Le coût des dégâts matériels s’élève à des centaines de milliers de dollars.

Nous lançons ce message de protestation à tous les peuples du monde. Au Honduras, ce n’est plus légal de faire de l’art. Ce n’est plus légal d’être en faveur du peuple.

Nous envoyons ce message de répudiation à la dictature de Porfirio Lobo Sosa : notre chant n’est rien de plus qu’un cri d’espoir pour des millions d’êtres humains essayant de se libérer, si ça vous gêne, vous devrez apprendre à vivre avec les surnoms insultants que nous vous avons donnés dans nos chansons.

http://cafeguancasco.com/

http://www.youtube.com/watch?v=WMBpdaeETIg&feature=player_embedded

lundi 20 septembre 2010

PROCLAMATION DU 15 SEPTEMBRE 2010

Mercredi 15 Septembre 2010, FNRP

Le peuple hondurien est mobilisé aujourd’hui dans toutes les villes du pays pour réclamer ses droits qui lui ont été historiquement niés par une oligarchie médiocre, au service des intérêts économiques des transnationales qui ont profité de la dépendance absolue de notre pays.

Cette formidable expression de courage et d’espoir a lieux dans un climat d’insécurité et de répression. Plus d’un an après le coup d’état, la dictature continue sous le joug de Porfirio Lobo, et assassine, persécute, torture et exile, dans le but de détruire ce processus inébranlable.

Ce 189ème anniversaire de notre indépendance formelle est témoin de la relance dans notre pays du modèle néolibéral qui depuis les années 90 s’est instauré pour brader nos ressources naturelles, éliminer toute possibilité de développement et nous mettre au service d’un système international d’expropriation des richesses et du travail des peuples par le grand capital.

Malgré cette adversité, le peuple hondurien a des raisons de se sentir optimiste et de célébrer les efforts et les résultats de la lutte continue qu’il mène depuis le coup d’état du 28 juin 2009. Jamais auparavant nous n’avions eu un niveau de conscience et d’organisation populaire si élevés; jamais auparavant tant de secteurs sociaux n’avaient été unis dans un objectif commun de transformations structurelles profondes.

Le Front de Résistance Populaire est parvenu à devenir le canal commun de revendication des exploités et des marginalisés, mais également la plateforme d’union de tout un peuple qui répudie le système social imposé par l’oligarchie et en propose un neuf, fondé sur l’égalité et la justice, garantissant les besoins élémentaires de tous. C’est ce qui donne le caractère révolutionnaire à ce projet que le peuple appelle « la Refondation ».

Ce projet compte sur le plus grand soutien populaire de l’histoire du Honduras, comme le prouve sa signature par plus de 1,25 millions de personnes, qui malgré les menaces constantes et la répression, exigent la convocation immédiate d’une Assemblée Nationale Constituante, populaire, participative et ouverte à tous.

Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

Notre travail est complexe; nous construisons un outil politique en même temps que nous imaginons et proposons une nouvelle société; nous concilions les innombrables points de vue incorporés dans la Résistance et nous nous restructurons en permanence, nous inventons des moyens de lutte et de protestation pacifiques contre la machine répressive du régime de facto soutenu par l’impérialisme. Tout cela requiert énormément d’efforts et de créativité, mais nous avons la conviction que nous atteindrons le pouvoir et construirons une nouvelle société.

Aujourd’hui 15 septembre 2010, 168 ans après l’assassinat de notre héros Francisco Morazán, nous suivons toujours son exemple, ainsi que celui de toutes les femmes et les hommes qui ont donné leur vie pour la justice et l’égalité, nous continuerons jusqu’à la victoire.

Nous résistions et nous vaincrons !
Front de Résistance Populaire.
15 septembre 2010

mercredi 1 septembre 2010

COMMUNIQUE N° 1

Dimanche 29 Aout 2010 - Comité Régional de Grève Générale

Le Comité de la Grève Générale est constitué des organisations suivantes : Confédération Unitaire des Travailleurs du Honduras (CUTH), Confédération des Travailleurs du Honduras (CTH), Centrale Générale des Travailleurs (CGT), Collectif des Femmes Honduriennes CODEMUH, Bloc Populaire, Coordination des Syndicats Bananiers (COSIBA), étudiants lycéens et universitaires, représentants d’autres instances du peuple hondurien, tous membres du Front de Résistance Populaire (FNRP). Face aux problèmes de violations des droits de l’homme et sociaux, et en particulier: le refus manifeste du régime de Porfirio Lobo Sosa de valider le décret de réévaluation du salaire minimum, le projet de décret de “Plan National Solidaire Anticrise pour l‘Emploi ”, l’indifférence face à la lutte des enseignants pour la défense de l’éducation publique et pour la récupération de leurs fonds de retraites INPREMA vidés par les putschistes, la loi d’“Investissements Public Privé”, nous déclarons :

1. Nous rejetons la réforme du Régime de Participation Public Privé, qui est un projet de privatisation des services publics.

2. Nous exigeons de Porfirio Lobo Sosa la réévaluation du salaire minimum, approuvée le 31 décembre 2009, et ce rétroactivement. Personne n’ignore le coût élevé des aliments de base et l’augmentation des frais de santé, d’éducation et de tout ce qui est nécessaire pour survivre, ce qui représente un déséquilibre important avec les revenus de la population, mettant en danger la santé et la vie des familles appauvries; cette situation est encore plus critique dans le secteur de l’industrie de montage où les ouvrières et les ouvriers survivent avec 121,32 Lempiras par jour (5 Euros), salaire qui n’a pas été revu en 3 ans. Nous soutenons également les revendications des fonctionnaires.

3. Nous rejetons énergiquement le “Plan National Solidaire Anticrise pour l’Emploi” car il viole la loi, la constitution, le code du travail, les accords et traités internationaux. Avec ce projet, la population perdra tous ses droits en matière de droits du travail. Les problèmes de chômage de notre pays ne sont pas de la responsabilité des travailleurs, mais des entreprises privées qui ne prennent aucune initiative pour le développement du pays et de gouvernements qui s’occupent uniquement d’exploiter les travailleurs pour obtenir des gains fabuleux en enfonçant le peuple dans la misère, afin qu’il accepte n’importe quel travail précaire pour pouvoir survivre. Ce Plan Anticrise mettra fin à la stabilité du travail, aux droits syndicaux et à toute forme d’organisation qui lutte réellement pour les droits des travailleurs, aux congés payés, au 13eme mois, au congé maternité, au paiement des jours fériés et du dimanche, au préavis de licenciement, aux indemnités de licenciement entre autre. Ces droits ont été conquis par la lutte de la classe travailleuse en 56 ans, depuis la grève générale de 1954. Nous ne permettrons pas que nous soient retirées nos conquêtes sociales.

4. Nous dénonçons la répression menée par le régime de Porfirio Lobo Sosa contre les enseignants. Nous sommes solidaires et apportons notre soutien inconditionnel dans leur lutte pour la défense du droit à l’enseignement public, à la sauvegarde financière de l’INPREMA, institution à laquelle les putschistes ont volé plus de 4,2 milliards de lempiras d’épargne (dans ce fond les enseignants épargnent 7% de leur salaire pour leur retraite). L’enseignement public est un instrument fondamental de développement social; l’avant projet de « Loi générale d’éducation » actuellement en discussion au congrès est une menace car il restreint l’enseignement public aux jeunes mineurs de 15 ans. Le lycée sera de fait réservé à ceux qui peuvent payer un établissement privé, chose impossible pour les personnes pauvres. Pour ces raisons, la lutte contre la privatisation de l’enseignement est du ressort de toute la population, et pas seulement des enseignants.

5. Nous exigeons du régime de Porfirio Lobo Sosa l’arrêt de la répression et des persécutions, et une solution rapide au conflit avec les paysans, en particulier les camarades du MUCA (région de l’Aguan).

6. Nous accusons le régime de Porfirio Lobo d’être responsable des violations des droits des femmes et d’être indifférent à l’augmentation des assassinats de femmes. Sur les six premiers mois de ce régime, 168 femmes ont été assassinées selon les statistiques officielles de l’état, sans que pour autant les institutions n’aient bougé le petit doigt pour rechercher les coupables et faire appliquer la loi. Nous exigeons de réelles enquêtes et une condamnation des assassins.

Nous convoquons TOUTES LES ORGANISATIONS populaires ET LE PEUPLE EN GENERAL à s’unir à la grande GREVE GENERALE pour la défense de nos droits sacrés conquis au cours de luttes historiques. Nous préparons cet événement avec la formation du Comité de Grève Central, en plus des comités de grève régionaux dans les zones nord, centrale et sud et des comités de base.

VITE LA GREVE GENERALE !