1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

vendredi 6 novembre 2009

Communiqué No. 33



Le Front de Résistance contre le Coup d’Etat au Honduras, communique à la population hondurienne et à la communauté internationale :

1. Pendant 131 jours de lutte consécutifs, nous avons fait pression pour une sortie pacifique à la crise politique que vit notre pays à la suite du coup d’état perpétré par l’oligarchie hondurienne. Nous avons accompagné les initiatives impulsées par divers secteurs nationaux et internationaux, en maintenant trois exigences fondamentales: a.) le retour à l’ordre institutionnel avec la restitution du président légitime Manuel Zelaya Rosales, b.) le respect du droit souverain d’installer une Assemblée Nationale Constituante pour refondre la patrie et c.) Le châtiment pour deux qui violent les droits de l’homme.

2. Le dit accord de Tegucigalpa-San José considère comme prioritaire le retour à l’ordre constitutionnel, littéralement “rétablir le pouvoir exécutif à son état d’avant le 28 juin jusqu’à son terme de 4 ans le 27 janvier 2010”.

3. Le Congrès National, coresponsable de la rupture de l’ordre constitutionnel le 28 juin, met en œuvre une tactique dilatoire pour ne pas convoquer le plenum qui doit suspendre le décret ayant installé au pouvoir le régime de facto.

4. La OEA et le gouvernement des Etats Unis, que nous considérons complice du coup d’état militaire, ne démontrent pas un intérêt pour un abandon du pouvoir définitif par les putschistes.

Pour ces raisons, déclarons que :

1. Si aujourd’hui jeudi 5 novembre au plus tard à minuit, le président José Manuel Zelaya Rosales n’est pas rétabli dans ses fonctions, le Front de Résistance contre le Coup d’Etat ne reconnaitra pas le processus électoral et ses résultats.

2. Nous appelons toutes les organisations nationales de la Résistance à ne pas reconnaître la farce électorales si le président Zelaya n’est pas restitué dans les délais impartis.

3. Nous appelons la communauté internationale à maintenir sa position de rejet du régime de facto ainsi que des élections du 29 novembre.


“NOUS RESISTONS ET NOUS VAINCRONS”


Tegucigalpa, le 5 novembre 2009