1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

mercredi 3 novembre 2010

Une manifestation nationale est prévue le 11 novembre au Honduras

Tegucigalpa, 2 novembre, (RHC).-La grève que des médecins et des infirmières des hôpitaux Escuela et San Felipe, de Tegucigalpa, réalisent depuis la semaine dernière s’est étendue à l’hôpital Régional Sur dans l’état de Choculeta.

Hilario Espinosa, président du Syndicat des Travailleurs de la médecine et des Paramédicaux (Sitramedhys), a confirmé l’adhésion à la protestation d’autres membres de ce syndicat dans la capitale. Ils estiment insuffisante l’augmentation salariale et demandent qu’elle soit reconsidérée.

Le gouvernement a augmenté le salaire minimum de base d’à peine 6% ce qui est très loin du 15% demandé afin de pouvoir compenser l’augmentation du coût de la vie (pendant ce temps là les ministres s'augmentent largement).

Après avoir confirmé que l’hôpital Regional Sur s’incorpore à partir de cette semaine à la grève, Hilario Espinoza a déclaré que le président Porfirio Lobo a donné un coup de griffe à la classe ouvrière en désindexant le salaire des instituteurs et en affectant celui des médecins et des infirmières.

Un communiqué conjoint a annoncé que les syndicats de l’enseignement, les centrales ouvrières et le FNRP préparent une manifestation nationale pour le 11 novembre.

Dans un premier temps, ils vont réaliser une marche sur Tegucigalpa et San Pedro Sula après demain.

La Résistance hondurienne refuse le dialogue avec le Gouvernement


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Tegucigalpa, 21 octobre (RHC-Granma).-Le Front National de Résistance Populaire du Honduras a refusé, à l’unanimité, le dialogue proposé par le gouvernement , après avoir indiqué que les structures qui ont appuyé le coup d’état participaient encore au pouvoir.

« Le Front a décidé de ne pas répondre à l’invitation du régime putschiste », a expliqué Carlos Reyes, dirigeant de cette organisation, à la fin d’une assemblée qui a réuni des délégués des 18 départements du pays.

Juan Barahona, sous- coordinateur du FNRP a insisté aussi sur la nécessité de démonter toute la structure du coup d’état, intégrée par le Ministère Public, la Cour Suprême de Justice, la direction des Forces Armées et le Tribunal Suprême Electoral.

Le FNRP a qualifié de piège, la réunion convoquée le 4 octobre dernier pour analyser différents sujets d’intérêt national, dont la convocation à une Assemblée Nationale Constituante.

Toujours au Honduras, toutes les 88 minutes, une personne meurt à cause de la violence extrême. Le taux d’homicides est monté en flèche ces derniers mois.

La situation du pays a empiré en comparaison avec les années précédentes, où le taux était de 8,7 morts violentes par jour. Ce chiffre a fortement augmenté pour arriver à une moyenne de 16,7 homicides journaliers.
Source

Le FNRP ne participera pas a un dialogue monologue, et exige la médiation d´un tiers

Domingo 10 de Octubre de 2010 18:48 Red Morazánica de Información 
Tegucigalpa, le  10 octubre de 2010. “Une position ferme  et  indiscutable  a émerge sur le thème de la  convocation  faite par l’actuel régime ., il est clair que nous ne pouvons pas participer a un dialogue-monologue  et tomber dans ce piège´´  a affirme  ce dimanche le Secrétaire Exécutif du Comité du Font National de Resistance Populaire (FRNP) Edgardo Casaña a son retour de Managua , après avoir participe a la première réunion en plénière. 

´´Nous n’allons pas participer , nous demandons un dialogue démocratique et inclusif´´ a déclaré Casaña en réponse a  la convocation faite par Porfirio Lobo Sosa, représentant du régime continuateur  du coup d’état,  aux partis politiques,  aux secteurs religieux, organisations sociales et au FNRP pour soutenir un prétendu dialogue avec chaque groupe a partir du 4 octobre seulement 3 jours avant de présenter l’invitation.

Casaña a notifie que l’échange qui a eu lieu  a Managua entre les dirigeants du Front National de Resistance Populaire  constitue «  la première réunion historique du Comité Exécutif, car elle s'est réunie en plénière avec l’intégration du Coordinateur General Manuel Zelaya ». 

Il a réaffirme que l'invitation au dialogue faite par Lobo a lieu dans un contexte de situations irrésolues telle que la question des droits de l'homme avec un régime de facto qui continue a permettre la violation des droits du peuple. 

 « Nous exigeons la médiation d’un troisième acteur sur ce thème afin de garantir l’arrêt des attaques contre la vie humaine, la liberté des prisonniers politiques et le retour des presque 200 exiles qui ont été obliges de quitter le pays »  a la suite des persécutions commises par les acteurs du coup d'état dont ils ont été l'objet. 

Casaña a annoncé  que le Comité Exécutif a décidé d'organiser une « Commission Politique , responsable d'élaborer une proposition de convocation d’une Assemblée Nationale  constituante  a partir des propositions de tous les acteurs sur le sujet ». 

La Commission Politique sera créée par l'assemblée qui sera convoquée par le FRNP le 20 novembre. 

 Il a déclaré qu'une nouvelle structure de conduction du FRNP sera connue le 20 novembre et correspondra a une assemblée de 280 délègues, qui se réunira a une  fréquence de deux fois par an , afin d'obtenir une meilleure couverture, et davantage d'inclusion. 

L’assemblée ordinaire continue a être constituée par 56 représentantes et se réunira une fois chaque deux mois.

La coordination nationale continue d'être composée de 16 représentants de manière permanente. 

Casaña a rapporte que le comite a demande au Coordinateur Général, Manuel Zelaya de s'exprimer sur son retour au Honduras. Celui ci a répondu que Porfirio Lobo a un discours qui ne correspond pas avec les actions engagées: il l'invite a retourner au Honduras et s'engage même a venir le chercher en République Dominicaine tout en engageant des nouvelles procédures a son encontre auprès du ministère public, sa cour et ses juges. 

Il a rappelé qu'en novembre le comite exécutif du Parlement d'Amérique Centrale change et que ´´ notre compagnon Zelaya aura l'opportunité d'accéder a des charges significatives, un poste très bien positionne. 

La position de l'organisation des Etats Américains sur l’absence de retour du Honduras dans l'organisation  régionale tant que les jugements politiques a l'encontre de toutes et tous les honduriens, jugements qui sont apparus après le coup d'Etat, ne cesseront. 

“Nous demandons que les putschistes et leurs héritiers cessent de sacrifier le peuple pour maintenir leurs ambitions de manipulations et de domination politique » a rappelé Casaña dans la déclaration du comite a Managua qui s'est réuni ce samedi.  

Il faut il pas se tomber dans le piège du projet qui ont  fait á  partir de la résolution  dont se parle de deux questions  ou  de six  a dit Casaña au sujet des questionnements faites la semaine dernière  dans un programme de radio en faisant allusion  á une proposition déjà fait pour le Comite Exécutif pour l’imposer á l’assemblée du 19 de octobre sans  avoir eu la discussion des propositions faites par les collectifs nationaux . 

Il s'agit d'un brouillon, seulement d'un document généré pour la consultation et l'analyse des différents collectifs au niveau national. Il ne s'agit pas d'une imposition du Comite Exécutif. Le débat est une attribution exclusive de la base de la résistance au niveau national a explique Casaña.

´´Nous allons de l'avant avec le front car il représente l'ensemble du peuple hondurien et le peuple unit ne sera jamais vaincu´´ a conclu Casaña dans son  programme au comite professionnel de l'Union magistérielle de Honduras,(COPRUMH) dont la présidence est assumée par ce dernier. 

Les sessions de travail du comite exécutif du FNRP a Managua ont été tenus du 8 au 9 octobre avec la présence de Xiomara Castro, l'épouse du président Manuel Zelaya en exil force. 

Samedi soir, l’équipe de travail a reçu aussi  la visite du Président de Nicaragua et son épouse Rosario Murillo
Ortega a déclaré qu'il est urgent de chercher la réconciliation et la paix au Honduras « sans pour autant laisser impunies les violations des droits de l'homme, les assassinats et les persécutions contre le peuple´´ selon la publication du portail informatif du pouvoir citoyen, Le peuple président!.

Il a appelé a ce que Porfirio Lobo « permette a l'opposition de participer a la vie nationale sans qu'elle soit réprimée. Aujourd'hui il n'est pas possible de parler de démocratie au Honduras ». 

Cet  article a été traduit par RES d’aprés FNRP no asistirá a un “diálogo-monólogo” con continuador de facto, exigirán mediación de un “tercer actor”

Artistes honduriens réunis contre les attaques de l'État

Au lendemain de la répression du 15 septembre à San Pedro Sula, le groupe musical Café Guancasco ont fait une appelle nationale pour un concert dans la ville où les gens, les stations de radio, la musique et les arts ont été encore une fois  interdits et frappés par les forces fascistes qui gère la nation. 

Le concert a été nommé « Todas las Voces » et rendra hommage au 21 octobre comme jour de l'artiste dans la Résistance au lieu de la journée des forces armées, qui est un jour férié national au Honduras. Les organisateurs de l'événement, notamment le collectif des artistes dans la Résistance et le Front national de la jeunesse dans la Résistance (FNJR), lancent une campagne pour promouvoir le concert  au niveau à la fois national et international améliorer la dignité de la liberté d'expression culturelle au Honduras. (Une annonce passé à la radio pour l'événement peut être écoutée ici.) Il est également possible que le groupe Rebel Diaz du Bronx / Chicago sera disponible pour jouer au concert à San Pedro Sula  le 21 octobre grâce aux efforts déployés par les amis de résistance à New York.

Le concert à San Pedro Sula sera précédé d'un concert semblable au capitale le 16 octobre intitulé « Cantos de Tierra Adentro ». Les groupes qui joueront la musique dans ces deux événements sont reconnus dans le pays et font tous partie d'une renaissance culturelle qui a eu lieu au Honduras au début de la décennie. Parmi eux, Café Guancasco et Montuca Sound System sont deux exemples récent de cette jeune génération exceptionnelle d'artistes. Le reste des groupes et chanteurs ne sont pas moins importants et ont une longue tradition à la radio au Honduras, comme les Diablos Negros et Sol Caracol. Ils se sont également réunis pour protester contre l'interdiction de l'État sur la musique de résistance.

Ce concert constitue une occasion pour les organisations de droits de l'homme et le monde entier d'observer le développement de la répression et la persécution politique actuellement en cours au Honduras par les forces oppressives de l'état ainsi que par des escadrons de la mort qui opère depuis les années 1980. COFADEH a déjà dénoncé ces escadrons de mort pour être soutenu par les mêmes personnes qui ont tué plus de 300 Honduriens pendant la guerre froide dans une période de six ans, surtout pendant le gouvernement de Roberto Suazo Cordoba (1982-86).

Traduit de l'anglais par KGK de Honduran artists gather against State attacks

Le comité exécutif du FNRP se réunit à Managua avec le coordinateur général, Manuel Zelaya Rosales

Viernes 08 de Octubre de 2010 13:27
   
Tegucigalpa/Managua, le 8  octobre de 2010. Le Comité exécutif national du Front de résistance nationale populaire FNRP, a organisé aujourd'hui une réunion  avec le coordinateur général de l'organisation, le président Manuel Zelaya Rosales, avant la prochaine  Assemblée Générale des délégués convoquée le 19 Octobre. 
La réunion a eu lieu à Managua, Nicaragua, face à l’impossibilité de se réunir au Honduras, en raison des persécutions politiques dirigées contre Zelaya, expatrié en République dominicaine et qui est empêché de retourner dans son pays.

Au début de la réunion, le coordinateur général, Manuel Zelaya Rosales, a souligné l'importance de la réunion et a fait quelques commentaires sur la situation actuelle du pays. Il a fait référence au développement organisationnel et idéologique du peuple, qui se manifeste dans le renforcement du FNRP qu’il a présenté comme l'outil politique permettant aux pauvres d’accéder au pouvoir.

Pour sa part, Carlos H. Reyes, en souhaitant la bienvenue à l'ancien président, a célébré la réunion qu’il a qualifié de  «un buen Guancasco"(un échange fructueux) et a annoncé des journées marquées sous le signe de la sincérité et de l'amitié entre les participants.

Les martyrs étaient présents
Comme il est de coutume dans les événements du Front populaire de Résistance Populaire, la réunion s’est ouverte par des applaudissements chaleureux et par les cris des noms des compagnons de lutte qui ont été tués par les régimes de facto de Roberto Micheletti et de Porfirio Lobo.
Ensuite, l'analyse de la situation actuelle. A ce sujet  Wilfredo Paz, délégué titulaire au Comité exécutif pour le département de Colón, a lu un document qui rappelle la faiblesse et l'illégitimité du régime de Lobo.

Sur ce point, le Coordinateur Général décrit la situation actuelle comme une «crise historique», provoquant d'énormes contradictions dans le discours des putschistes, et a utilisé à titre d'exemple les intentions annoncées de certains membres de la dictature de convoquer une Assemblée nationale constituante, motif que les organisations de droite avaient justement évoqué pour justifier le coup d'Etat

 Une volonté de dialogue et de réconciliation factice
Après que Zelaya ait été assermenté comme député du Parlement centraméricain, PARLACEN, le conseiller au Ministère public hondurien, Rigoberto Espinal Irias a déclaré que Zelaya pouvait se promener dans toute l’Amérique Centrale excepté au Honduras.

Le gouvernement de Lobo Sosa a convoqué, il y a quelques jours, le FNRP, pour « entendre ses suggestions » sur l'Assemblée nationale constituante, une exigence du peuple hondurien après le coup d’Etat.

Le Front a répondu par la convocation d’une Assemblée Nationale étendue à laquelle participeront 56 délégués de la Coordination Nationale  et les représentants des organisations qui ont intégré le FNRP. Dans cette assemblée, il sera décidé s’ils répondront à l'appel du pouvoir exécutif putschiste.

Immédiatement après avoir reçu la convocation de Lobo Sosa, certains dirigeants du Front n'ont pas hésité à la qualifier de canular et de stratagème du régime en recherche de  légitimité face à la communauté nationale et internationale

La répression et l’intimidation continuent
Avant que la nouvelle ait été  annoncée publiquement, le journal El Heraldo, porte-parole reconnu des intérêts des puchistes, a informé de la tenue de la réunion et a avoué qu'il avait reçu un rapport de police, qui fournissait la liste des participants.
A la frontière, tous les délégués du FNRP ont été photographiés par des hommes en civil, et leurs bagages ont été soigneusement fouillés d'une manière inhabituelle.

Ainsi, la semaine dernière le délégué titulaire de Choluteca et membre du Comité exécutif, Porfirio Amador, a dénoncé la persécution et les menaces émanant d'éléments du DNIC (Direction National d’investigation) ont il a été l’objet, ces derniers ayant entouré sa maison.

Cet'article a été traduit par RES de Comité Ejecutivo del FNRP se reúne en Managua con Coordinador General, Manuel Zelaya Rosales

Un membre de la communauté gay et membre du FNRP a été trouvé assassiné

Tegucigalpa. 27 Septembre 2010. Un membre du Forum National de la Jeunesse (FNJ) et membre renommé de la communauté gay de San Pedro Sula, Wilmer Alvarado, a été trouvé assassiné chez lui, dans un quartier de la ville de San Pedro Sula.
Le corps d’Alvarado a été retrouvé chez lui hier (26/Sept), plus de 24 heures après avoir été assassiné.

Selon les membres de sa famille, son corps présentait plusieurs coups, apparemment donnés contre les murs de son appartement, lequel est supposé avoir été cambriolé.

Alvaro travaillait comme éducateur du Centro de Desarrollo Juvenil, secteur Rivera Hernández, il était bénévole de plusieurs organisations et militant du Front National du Résistance Populaire.

Selon le témoignage des proches, il a toujours lutté pour que les porteurs et porteuses de VIH-SIDA aient une meilleure qualité de vie. Il a été, également, bénévole du Foro Nacional del SIDA.

Alvarado a été, pendant quelque temps, le trésorier de la direction du FNJ.

Alvarado aurait dû aller vendredi dernier à une formation offerte par la Federación Luterana Mundial, dans la ville de Comayagua, à laquelle il n’a pu assister pour raisons professionnelles. Sa famille l’a retrouvé mort dans l’appartement où il habitait 24 heures après son assassinat.

Quelques-uns des ses amis pensaient qu’il était en train de participer à la formation, or, il était décédé depuis vendredi soir.

Cet'article a été traduit par G. Carias de Encuentran asesinado a miembro del FNRP y la comunidad gay

Le socialisme est la démocratie

Après les élections législatives au Venezuela le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) a battu la coalition de droite de L'Unité démocratique  (MDU) au milieu d'un processus démocratique exemplaire qui a été applaudi dans le monde malgré les mensonges impérialistes des médias de masse.

Chavez avait besoin d'un peu plus, disent certains. « L'absolutisme a été défait » intitulé les médias latino-américains d'extrême droite. Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) n'ont pas atteint leur objectif, mais le Venezuela a remporté de même que le socialisme dit Fidel de Cuba.

La vérité est qu'atteindre 95 sur 165 sièges au Parlement est une victoire. C'est la majorité, ce qui dans les démocraties capitalistes est suffisantes pour écraser la plupart des intérêts avec quelques exceptions. Mais il ne suffit pas au Venezuela, la raison pour cela nous permet de mieux comprendre le processus révolutionnaire.

Il y a quelques jours lors du Forum du penser du peuple le Front national de résistance populaire (FNRP) a parlé des contradictions du système et est parvenu à un consensus que c'est précisément dans ces contradictions que réside la stratégie politique et idéologique des conservateurs. La « dictature de Chavez" est, bien évidemment, plus démocratiques que les démocraties internes qui l'accusent. Et pour être démocratique on lui reproche d'être faible.

Le manque de tricherie dans les élections, la participation de tous les secteurs, sans violence ni menaces et sans crainte de la décision de la majorité ont fait réussir ces élections. Le 66,5 des électeurs sont allées voter (et cela correspond à la droite et gauche, pas comme dans notre pays où quelques fanatiques disent qu'un million de personnes sont allés voter, mais personne ne les a vus).

La coalition de droite du Venezuela qui s'est réuni au Bureau de l'unité démocratique (MUD) n'a pas été agressé par des gaz lacrymogène ou frapper et encore moins tué. La MUD a pu faire une campagne électorale dans les différents médias pour respecter le gouvernement et a atteint 64 sièges. C'est la démocratie.

Le PSUV a également fait campagne et ont parvenu à la majorité au Parlement. Ils ont 95 membres parlementaires, avec100 sièges ils auraient pu ratifier toutes leurs propositions sans débat et par décret. Maintenant, les médias impérialiste ne savent pas quoi dire. Les incohérences sont livrées par leurs médias les plus récalcitrants, certains ont dit que la droite a gagné, mettant de côté leur capacité de mathématiques.

Le contrôle du Parlement par le PSUV se poursuivra et est irréversible, mais la vérité est que cette fois le contrôle ne sera pas absolue et devra faire pression pour certaines de leurs positions, détruisant les accusations de dictature que Washington fait de Caracas.

Le président Hugo Chavez et le PSUV ont été clair que de nouvelles mesures ont été appliquées au Venezuela pour poursuivre la voie du socialisme du XXIe siècle. Dans le MUD ce qui existe est une alliance temporaire pour le processus électoral, mais il y a des forces politiques qui ne tombent pas dans l'extrême-droite pro-impérialiste et qui ont déjà avancé qu'ils seraient en faveur des propositions du gouvernement sur tout ce qui concerne le développement productif et la reprise économique dans plusieurs secteurs traditionnellement exclus de la dynamique du capital transnational.

Ce qui se passe au Venezuela est une leçon pour tous. Le socialisme a gagné même si le droite le nie, en fin de compte c'est au sein du Parlement que la réponse sera trouvée. Les titres peuvent dire «  dictature », la vérité est autre et le monde a maintenant des nouvelles preuves. Dans les véritables démocraties le peuple gagne toujours, pour cette raison c'est le socialisme qui les promeuvent et le capitalisme les réprimes.

S'il y avait la démocratie au Honduras en ce moment, le peuple gagnerait, pas le droit avec toutes les coalitions qu'ils forment et tous les mensonges qu'ils racontent.

Traduit par KGK de Socialism is democracy

COFADEH: Contre l’impunité il faut suspendre la Cour Suprême de Justice et le Ministère


Tegucigalpa, le 27 septembre 2010. Le Comité des familles des détenus et des disparus de l’Honduras (COFADEH), exprime son opposition à l’installation d’une Commission Internationale Contre l’Impunité au Honduras car il considère qu'elle ne peut fonctionner alors que le système judiciaire est contrôlé par les putschistes. 
L’organisation de défense des droits humains dénonce l'existence d'un état d’impunité au Honduras car les institutions établies dans ce but, telles que la commission nationale des droits humains et le procureur général, ne défendent pas les honduriens lorsque leurs droits humains sont violés. En effet, les responsables de ces deux institutions, M Ramon Custodio et M Luis Alberto Rubi sont des acteurs majeurs de la défense du coup d’état.

Honduras est aujourd'hui, un pays "où les crimes politiques et les homicides collectifs qui s'inscrivent dans le cadre d'une politique criminelle de l'État contre le peuple hondurien qui  lutte pour la refondation du pays, font parties de l'actualité quotidienne du pays » dénonce le COFADEH. Il ajoute qu'il existe des violations graves des droits humains qui pourraient faire l'objet d'enquêtes rapides, comme la répression massive des manifestations pacifiques pour lesquelles il n'existe aucune procédure judiciaire engagée par le ministère public. Pour le COFADEH, l'unique manière « pour que la commission internationale contre l'impunité puisse générer de véritables résultats au Honduras, serait de suspendre les fonctions du secrétariat général de la sécurité publique, la Cour Suprême de Justice et le Ministère Public, en débutant par leur retirer le pouvoir d'investiguer et d'émettre des verdicts aux relents de persécution politique. 
L'organisation humanitaire s'interroge sur le fait que les précédents des commissions internationales qui se sont rendues au Honduras après le coup d'Etat à la demande des  instances politiques du régime de Porfirio Lobo et des organisations internationales « n'ont pas été encourageants ».
COFADEH tient pour exemple le fait que la commission nommée par l'Organisation des Etats Américains, présidée par l'ancien président du Chili, Ricardo Lagos et la Secrétaire du travail des Etats Unis, Hilda Solis pour constituer la Commission de Vérification des accords San José- Guaymuras -et les recommandations de l'OEA sont jusqu'à ce jour restés lettre morte.
De la même manière, ils remettent en cause la nomination d'une Commission de la Vérité et de la Réconciliation qui ne dispose d'aucune date limite pour rendre son rapport et l'impossibilité pour le peuple hondurien d'accéder aux conclusions des enquêtes durant une période de 10 ans.
Il est  inadmissible  que les putschistes soient intégrés à ces commissions.
Pour le COFADEH il est inadmissible que les putschistes participent aux différentes commissions proposées par le régime de Lobo Sosa, sous peine de générer une déception et un manque de confiance important dans le pays au sein duquel domine l'injustice. En effet, les putschistes ont réussi à inclure leurs défenseurs dans la constitution de la « Commission de la Vérité et de la Réconciliation CVR : Julieta Castellanos, actuelle recteure de l'Université Nationale Autonome du Honduras, UNAH, a violé à plusieurs reprises les droits humains des travailleurs contre lesquels elle exerce une répression politique féroce, au point de recourir aux forces de police  et à l'armée pour qu'elles contrôlent les syndicalistes et les étudiants ».
Un autre membre de la CVR, Jorge Omar Casco, ancien recteur universitaire et homme politique du parti national est également une pièce maîtresse des groupes de pouvoir au Honduras. “Son rôle dans la commission de nomination de l'actuelle Cour Suprême de Justice a été vital pour positionner l'oligarchie au sein de ce pouvoir d'Etat.
L'économiste Sergio Membreño est un autre défenseur notoire du coup d'Etat, mentionné dans le communiqué du COFADEH, car il est allé main dans la main avec le Cardinal Oscar Andres Rodriguez qu'il représente dans divers espaces stratégiques. Le cardinal est une pièce maîtresse du coup d'Etat. Il est allé Jusqu'à utiliser les chaines nationales contrôlés par la dictature pour  condamner la volonté de retour de Zelaya  en arguant que ce fait générerait un bain de sang .
Le COFADEH soutient qu'il est urgent de transformer radicalement les institutions qui rendent la justice par un processus auquel participe le peuple hondurien “afin d'obtenir que les putschistes perdent leur main mise sur ces institutions”, dans le cas contraire nous assisterions à une utilisation des ressources en faveur de l'impunité.