
Le FNRP recherche la vérité, la justice et les réparations pour les victimes des violations des droits de l'homme faites par les régimes de facto imposés par la force du coup d'état militaire du 28 juin 2009.
Le FNRP considère que le décret du régime actuel qui crée
Ce décret de CVR établit comme objectif de « clarifier les événements ayant eu lieux avant et après le 28 juin 2009 dans le but d’identifier les actes qui ont mené à la crise et de donner au peuple hondurien des éléments pour éviter que cela ne se reproduise dans le futur ». Le but réel est de justifier le coup d’état, de légitimer l’impunité sous couvert d’une « réconciliation » recherchée désespérément par le régime actuel dans le but d’obtenir la reconnaissance internationale et l’ouverture des organismes financeurs.
La CVR est la stratégie de ceux qui ont promu et réalisé le coup d’état pour obtenir l’oubli et le pardon pour les criminels. Ceci n’est pas une exagération de notre part ; en février dernier, le Centre pour la Justice et
Même si elle avait été créée par un état de droit, la CVR ne bénéficierait pas de la légitimité attendue. Les victimes en sont exclues, de même que d’autres secteurs de la société hondurienne; elle est créée par un décret présidentiel qui n’inclut pas les autres pouvoirs de l’état, et qui ne peut garantir l’application de la justice puisque « dans certains cas les institutions de l’état ont soutenu activement le coup d’état », précise le CEJIL.
Le CEJIL remarque qu’après le coup d’état, le parquet général et le tribunal suprême de justice ont rejeté les dénonciations d’assassinat, de tortures, d’abus sexuels et d’arrestations arbitraires « sans même diligenter un enquête ». Cette attitude persiste encore aujourd’hui.
De plus, comment peut-on croire en la bonne volonté de ceux qui contrôlent les trois pouvoirs de l’état quand ils parlent de réconciliation, si ce sont les mêmes personnes qui ont participé au coup d’état, les mêmes qui se sont auto promulgués une amnistie pour se libérer d’enquêtes judiciaires futures, les mêmes qui ont converti en « héros » du Honduras un criminel sans scrupules, les mêmes qui au mépris de la loi ont excusé le haut commandement militaire pour avoir exilé le Président Constitutionnel, les mêmes qui ont récompensé le général Romeo Vásquez Velásquez en le nommant gérant de HONDUTEL, les mêmes qui continuent le saccage des biens de l’état et répriment le peuple hondurien ?
Une Commission Vérité doit établir les faits, apporter une reconnaissance morale et éthique aux victimes des violations des droits de l’homme pour présenter ensuite des recommandations politiques qui garantissent que ne se reproduisent plus ces violations des droits de l’homme.
Nous croyons résolument que
Nous exprimons notre considération et nos remerciements aux membres nationaux et internationaux qui intègrent
Nous résistons et nous vaincrons !
Tegucigalpa le 22 juin 2010