1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

vendredi 29 janvier 2010

Comuniqué No. 46


Tegucigalpa.- La coordination du Front de Résistance Populaire confirme sa décision de ne pas reconnaître le régime de Porfirio Lobo, le considérant comme la continuité de la dictature imposée par l’oligarchie à travers le coup d’état du 28 juin. En conséquence, la Résistance n’autorise aucun de ses membres à participer à quelque pouvoir de l’état que ce soit; la Résistance ne participera pas non plus au faux dialogue que les putschistes proposent pour valider un Plan National appliquant des mesures néolibérales pour maintenir les privilèges de la minorité qui usurpe le pouvoir.

Nous démentons les affirmations des médias putschistes et de certains politiciens qui affirment que les membres du parti Union Démocratique élus au Parlement font partie de la Résistance. Ces élus sont des collaborateurs de la dictature; leur candidature émane de la direction du parti Union Démocratique et non de la volonté de sa base, qui elle est restée fidèle aux consignes du Front de Résistance Populaire de NE PAS participer aux élections illégales et illégitimes du 29 novembre et qui par conséquence rejette les autorités putschistes.


Nous résistons et nous vaincrons !

Tegucigalpa, le 26 janvier 2010

dimanche 17 janvier 2010

Solidaridarité avec Haïti


Le Front de Résistance Populaire (FNRP) du Honduras exprime sa solidarité avec le peuple haïtien dans ces moments de tragédie occasionnée par le tremblement de terre, et qui a causé des dizaines de milliers de morts, blessés et d’immenses dégâts matériels.

Ces événements nous ont touchés profondément et nous sommes disponibles pour toute aide que nous pouvons apporter. Le désastre produit par ce tremblement de terre vient s’ajouter à tous les malheurs vécus par ce pays, comme par le notre. Nous nous identifions directement avec les coups qu’a reçu ce peuple au nom de la paix et de la démocratie et nous mettons à disposition toute notre énergie et tous nos efforts, qui bien que limités, sont totalement sincères et sans arrières pensées.

Le malheur d’Haïti remonte aux temps de la colonisation, puis aux dizaines d’années de néolibéralisme féroce, de capitalisme inhumain et d’ingérence, dont le plus récent exemple est le coup d’état de 1991 qui a renversé le président Aristide pourtant élu avec 75% des suffrages, pour ensuite installer un gouvernement dominé par les intérêts internationaux, les mêmes qui aujourd’hui rejettent la faute à la nature pour les malheurs desquels ils sont pourtant en grande partie responsables, du fait de la fragilité sociale causée par leurs politiques publiques.

Nous partageons une réalité très proche de celle de nos frères et sœurs haïtiens: comme eux, nous avons vécu la douleur de catastrophes naturelles transformées en catastrophes humaines par le type de système économique qui nous est imposé.

Néanmoins, malgré les limites dues à la misère de nos peuples, le Honduras a reçu un Soutine immédiat des organisations populaires haïtiennes lorsque l’oligarchie et l’impérialisme ont mené le coup d’état du 28 juin dernier.

En tant que FNRP, nous ferons tout notre possible pour faire aboutir les initiatives en cour de plusieurs camaradas en résistance pour apporter de l’aide à ce peuple qui vit aujourd’hui ses jours les plus tristes. De même, nous saluons l’action d’autre pays amis qui témoignent leur solidarité sans attendre de récompense en retour. Le Honduras connaît bien cette solidarité qui prétend rester anonyme mais que les peuples n’oublient jamais.

Tout notre soutien au peuple de Haïti !

Tegucigalpa le 15 janvier 2010

lundi 11 janvier 2010

DECLARATION DE SIGUATEPEQUE

La Résistance hondurienne a su s’opposer avec dignité à la bestialité des ennemis de la liberté et de la démocratie. Au cours des 6 mois de lutte pacifique continue, nous avons maintenu que la seule sortie de crise possible passe par le retour à l’ordre institutionnel, la condamnation de ceux qui violent les droits de l’homme et la convocation d’une Assemblée Constituante. Nous ne demandons pas, soumis, une faveur aux usurpateurs. Nous sommes conscients de notre force et de nos capacités. Nous sommes un pouvoir réel, constitué à travers tout le pays, d’organisations de base qui pratiquent la réelle démocratie. Nous somme légitimisés par le sacrifice d’un peuple dont la conscience sociale a été forgée par les luttes du mouvement populaire, la spiritualité des pauvres et l’exemple d’hommes et de femmes qui ont donné leur vie pour transformer le pays.


Les ennemis du peuple sont: l’oligarchie qui s’enrichit de la misère des travailleurs et du vol de leur ressources; les entreprises transnationales qui exploitent les richesses du pays et volent l’Etat; les dirigeants des églises, marchands de foi et profiteurs de l’ignorance; les militaires et les policiers toujours prêts à assassiner, violer et torturer le peuple pour de l’argent; les cohortes de serviteurs qui par aliénation ou intérêt protègent les richesses volées par d’autres; tous ceux qui après avoir utilisé pendant des années les faiblesses de la démocratie représentative pour asseoir leur pouvoir politique et économique montrent maintenant leur vraie nature génocidaire et totalitaire, et ferment maintenant le peu d’espace de participation qui existait, arrêtant ainsi le projet morazanique qui a permis que pour la première fois un lider inespéré remette en question l’hégémonie des millionnaires et commette le péché impardonnable de donner au peuple l’opportunité de s’exprimer et de décider par lui-même.


La crise sociale et politique actuelle est la cristallisation du conflit qui oppose depuis des années d’une part les intérêts mesquins des groupes d’entrepreneurs et oligarchiques, et d’autre part les besoins et les droits des secteurs populaires: paysans, ouvriers, indigènes, noirs, groupes lesbiens et gays, artistes, habitants des bidonvilles, petits et micro entrepreneurs, mouvements écologistes, féministes, organisations d’étudiants, forces politiques progressistes et démocratiques, enseignants, groupes de défense des droits de l’homme, jeunes, églises populaires et autres organisations populaires sont en train de s’unir lentement mais surement face à un modèle néolibéral qui augmente les contradictions des classes, et face à un coup d’état qui dévoile l’intransigeance d’une minorité quant à la répartition de la richesse générée par le travail de tous.


Il s’agit d’une bataille sans merci. La droite s’appuie sur le contrôle de l’état, le soutient des gouvernements réactionnaires du monde, les mass médias et les corps de répression. Mais les processus sociaux ne peuvent être stoppés avec des campagnes médiatiques, ne peuvent s’inverser par les armes ni être endormis par les fausses prières des prêtres et pasteurs de l’oligarchie. Il est impossible de paralyser le peuple avec un simulacre d’élection ou un faux dialogue national aboutissant à l’abandon de la dignité en échange d’une fausse paix où coexistent la misère et l’opulence.


La dégénération accélérée des putschistes est inévitable car leur logique de business et leur égoïsme ostentatoire les mènera à se disputer le butin de l’état et à appliquer sans respect le modèle économique épuisé d’accumulation de capital.


Cette classe décadente ne comprend pas la noblesse morale de tout un peuple qui ne pense déjà plus à s’opposer par des réformes, mais marche droit vers la refondation totale de l’état. Un peuple qui est appelé à s’organiser au niveau national pour dérouter la dictature et asseoir les bases d’une démocratie participative qui satisfasse la demande de justice sociale et condamne les criminels qui ont violé les droits de l’homme.


Cette bataille est aussi internationale. Le coup d’état est un élément du plan de contrôle de la région par les pouvoirs économiques des transnationales pour freiner et inverser les processus de changement sociaux à l’œuvre en Amérique Latine, parce que ces derniers montrent qu’il est possible de créer des sociétés justes, démocratiques et souveraines. Le coup d’état au Honduras accompagne le Plan Colombie, la réactivation de la Quatrième Flotte, le blocus économique de Cuba, les attaques envers le Venezuela, les actions de déstabilisation en Bolivie et en Equateur. Le coup d’état représente le projet de revenir à une Amérique Latine propriété de Texaco, United Fruit Company, Bayer, Monsanto, Exxon Mobil, Cargill, Alcoa, Walmart, Nestle, Toyota, Citigroup, Coca Cola et consorts.


Mais la Résistance hondurienne n’est pas seule. Nous nous savons accompagnés par les peuples et les gouvernements honnêtes du monde; nous sommes frères avec les organisations populaires, démocratiques et révolutionnaires d’Amérique Latine. Il est impossible de recenser toutes les manifestations de solidarité déjà reçues et les engagements de les renouveler.


Le Honduras est aujourd’hui la scène où se joue son propre avenir ainsi que celui de beaucoup de peuples. Pour cela il ne peut y avoir d’autre issue que la victoire.


La Résistance ira jusqu’au bout : la transformation de la patrie, l’intégration de l’Amérique Centrale et Latino-Américaine, la souveraineté totale de nos peuples, la liberté, l’égalité et justice.



Vive le peuple héroïque de Morazán !

Nous résistons et nous vaincrons!

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Siguatepeque le 10 Décembre 2009

samedi 9 janvier 2010

COMUNIQUE No. 44


Le Front de Résistance Populaire communique:


1. La Résistance hondurienne commence l’année 2010 en pleine lutte contre la dictature, et rejette les manœuvres de l’oligarchie pour se blanchir à travers le faux processus électoral de transition de Micheletti vers Lobo, qui laissera intact le système de domination par une minorité privilégiée d’entrepreneurs corrompus, d’entreprises transnationales et de militaires et policiers répressifs.


2. La dictature se prépare à retirer le Honduras de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique - Traité Commercial des Peuples (ALBA-TCP), qui depuis sa signature le 9 de octobre 2008 a bénéficié aux secteurs populaires de notre pays et a montré qu’il est possible de mener un nouveau type de relations solidaires entre peuples et gouvernements, pour le bénéfice des pauvres, et promouvoir une véritable intégration de la grande patrie latino-américaine.

Le retrait imminent de l’ALBA-TCP démontre que le coup d’état a été organisé pour arrêter les transformations structurelles urgentes de la société et avertir les autres peuples latino américains qui construisent des projets nationaux alternatifs et progressistes.


3. Nous rejetons les mesures économiques impulsées par l’oligarchie contre le peuple et nous dénonçons ses intentions ouvertes de détruire les conquêtes sociales qui ont tant coûté aux secteurs populaires organisés. Les prix de l’eau et des biens de premières nécessité ont augmenté ; les réserves en devises de l’état et l’épargne des entreprises d’état comme l’Entreprise Nationale d’Energie Electrique ENE ou celle de télécommunication Hondutel ont fondu ; la formule de calcul du prix des hydrocarbures a été modifiée en faveur des transnationales ; en permanence sont signés des contrats bénéficiant aux entreprises impliquées dans le coup d’état. De plus, d’autres mesures sont en préparation, comme la diminution réelle du salaire minimum, l’annulation de la réforme des statuts des professeurs, l’annulation de la gratuité des frais d’inscription scolaire, la dévaluation du Lempira, la privatisation des entreprises nationales et des retraites des fonctionnaires, entre autre.


4. Nous dénonçons à la communauté internationale la répression que vit la société hondurienne et qui s’est aggravée depuis la fin de l’année avec une augmentation des assassinats, persécutions et exil forcé de nos camarades. Nous appelons les organisations internationales de défense des droits de l’homme à augmenter la pression sur le régime de facto.


5. Nous rejetons les projets de la dictature de s’auto accorder une amnistie pour les crimes de lèse humanité commis depuis le coup d’état. Nous rappelons que de tels crimes ne peuvent être prescrits et que tôt ou tard, leurs responsables en répondront devant la justice.


6. Nous maintenons notre exigence de retour à l’ordre institutionnel et de convocation d’une Assemblée Nationale Constituante démocratique et populaire, car le peuple a le droit souverain de définir la société dans laquelle il vit.


Nous Résistons et nous Vaincrons !


Tegucigalpa le 7 janvier 2010



mercredi 6 janvier 2010

Honduras : Disparitions et assassinats, une vague répressive contre la Résistance

par Giorgio Trucchi

Le CODEH dénonce un plan de terreur pour en finir avec le processus de fortification d’une alternative politique et sociale dans le pays. Plusieurs demandes d’enquête sont en cours, dont une devant la Cour Pénale Internationale.

Des arrestations et des détentions illégales, des assassinats et des disparitions ont caractérisé les dernières semaines au Honduras, que différentes organisations de droits de l’homme ont classé comme une vraie offensive pour détruire le récent travail d’organisation et de renforcement du Front National de Résistance Populaire (FNRP), dans sa tentative de commencer son cheminement vers la conformation d’une force politique et sociale capable de contrer les partis traditionnels pro-putschistes et d’appuyer l’installation d’une Assemblée Nationale Constituante.

Après les élections controversées du 29 novembre dernier, pour lesquelles au sein d’une abstention significative que 60% a été élu le candidat du Parti National, Porfirio “Pepe“ Lobo Sosa. Depuis dans le pays c’est une vague de répression sanglante contre les membres actifs de la Résistance qui s’est abattue, intensifiant encore celle la répression constante qui sévit depuis le coup d’État du 28 juin 2009.

A l’aube du 14 décembre, Walter Tróchez, défenseur des droits de l’homme, spécialement de la communauté LGTTB a été assassiné. Ils l’ont jeté depuis une voiture au centre de Tegucigalpa, quelques jours auparavant il avait été séquestré, cruellement frappé et il avait réussi à se sauver en se jetant du véhicule conduit par des hommes qui l’accusaient d’être un membre du Front National Contre le Coup d’État.

Le 6 décembre, cinq jeunes hommes, tous membres actifs de la Résistance, ont été assassinés de sang-froid à la Colonia Villanueva, dans la partie est de la capitale, tandis qu’un jour avant des hommes armés ont fait irruption dans les installations du journal El Libertador, en menaçant le personnel des rotatives qui durant ces cinq derniers mois a durement travaillé pour dénoncer le coup d’État, et en emportant des ordinateurs et des appareils photos.

Le 8 décembre ont été libérés quatre des cinq activistes de la Résistance qui avait été séquestré quelques jours avant. Le cinquième, Santos Corrales García, a été assassiné et son corps décapité a été trouvé à 50 kms à l’est de la capitale.

“Les 4 et 5 décembre, un groupe de cinq personnes avec des passe-montagne et habillées avec les uniformes de la Direction Nationale d’Investigation Criminelle (DNIC), armés de fusils Galil et de pistolets 9 mm -l’armement officiel de la Police- ont arrêté monsieur Santos Corrales García et quatre autres personnes dans la Colonia Nueva Capital de Tegucigalpa, raconte le directeur du Comité pour la Défense des Droits de l’Homme au Honduras (CODEH), Andrés Pavón.

Les personnes enlevées ont été cagoulées pour qu’elles ne puissent pas identifier le lieu où elles ont été emenées, possiblement un centre clandestin de détention. Elles ont été torturées pour donner des informations sur les leaders de la Résistance dans la colonia où ils vivent, et les tortionnaires ont exigé de connaître l’endroit où vit madame Ada Marina Castillo, elle aussi membre de la Résistance.

Nous sommes face à une vraie stratégie de la terreur, continue Pavón, et c’est un plan pour arrêter le processus d’organisation de la Résistance avant la prise de pouvoir de Lobo le 27 janvier prochain. C’est un plan qui va s’intensifier dans les semaines à venir et nous voyons déjà comment la police et l’armée capture les jeunes hommes dans les quartiers et les colonias, tandis que les leaders de la Résistance au niveau national suivent sans pouvoir avoir une vie normale par crainte à ce qui peut leur arriver”.

Pour le directeur du CODEH la vague répressive vise à décapiter le mouvement de résistance, pour que le nouveau gouvernement, issue d’un processus électoral irrégulier et illégitime, n’ait pas à lutter avec une résistance active et organisée.

“Le CODEH et la Plate-forme que nous composons avec différentes organisations de droits de l’homme demande l’intervention de la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme (CIDH), pour qu’elle mette en application le mécanisme de mesures de précaution en faveur des personnes menacées.

De plus, nous dénonçons tout ce qui se passe dans notre pays devant les organes des droits de l’homme de l’ONU et devant le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), pour qu’une enquête et un jugement soient initiés contre les responsables de ces crimes.

Nous savons, explique Pavón, que l’Accord Tegucigalpa-San José prévoyait la mise en place dans les mois suivants d’une Commission de la Vérité. Cependant, nous croyons que les conditions pour qu’elle puisse sièger ne sont pas réunies, parce que dans le pays il n’y a pas encore de garanties d’État de droit, et beaucoup moins de confiance et de fiabilité dans les organes de justice de ce pays. Il ne peut y avoir une Commission de la Vérité dans le cadre de ces barbaries”.

Des organismes internationaux suivent de près le cas du Honduras

GIFEn septembre dernier, l’Association Pour les Droits de l’Homme d’Espagne (APDHE) et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) ont présenté un communiqué à la CPI, pour qu’elle commence une enquête afin de déterminer la responsabilité pénale de ceux qui ont commis de graves violations aux droits de l’homme dans le cadre du coup d’État au Honduras, tandis que l’Observatoire International sur la Situation des Droits de l’Homme au Honduras (OISDHHN) a lancé un appel urgent auprès de la communauté internationale pour qu’elle reste vigilant face aux graves violations des droits de l’homme dans le pays.

De son côté, Amnesty International a demandé une enquête indépendante qui garantit que tous les responsables d’abus de droits de l’homme soient ammenés devant la justice.

Dans un document rendu public pendant une conférence de presse au Honduras, la délégation d’Amnesty International a exigé “la révocation de toute la législation, tous décrets et de tous les ordres exécutifs émis par les autorités de facto qui affectent directement ou indirectement les droits de l’homme, l’assurance que l’armée revienne dans ses casernes, qu’elle arrête de participer à des opérations policières, et que tous les membres des forces de sécurité rendent des comptes pour les abus commis entre le 28 juin et fin novembre”.

“C’est important, a terminé le directeur du CODEH, que continue la solidarité avec le peuple hondurien et l’observation de ce qu’il se passe au Honduras, surtout en ce moment où augmente une persécution à caractère sélectif”.

Source : Rel-UITA

Traduction : Primitivi

mardi 5 janvier 2010

LA RÉSISTANCE POPULAIRE APPELLE À MANIFESTER CONTRE LA VOLONTÉ DES PUTSCHISTES DE RETIRER LE PAYS DE L’ALBA




mercredi 30 décembre 2009

Le Front National contre le Coup d’État au Honduras appelle à manifester contre la volonté du régime putschiste de retirer le pays de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA).

Cette manifestation aura lieu le 7 janvier et sera la première organisée par le Front de résistance en 2010, ont déclaré les dirigeants à l’issue d’une assemblée du mouvement populaire.

Le Honduras s’est joint à l’ALBA le 25 août 2008. L’adhésion à ce mécanisme d’intégration a rapporté de nombreux bénéfices au pays dans des secteurs tels que l’éducation, la santé, l’énergie et la production d’aliments.

En matière énergétique, l’incorporation à l’ALBA et concrètement à PetroCaribe, a garanti à ce pays très pauvre un approvisionnement stable de 20 mille barrils journaliers de pétrole, à des prix préférentiels et avec de faibles taux d’intérêts.

Le pays centraméricain a reçcu de l’alliance une centaine de tracteurs modernes, en plus de charrues, de semeuses et d’autres outils pour le développement de la production agricole.

Le Honduras a bénéficié également de l’opération Milagro, projet cubano-vénézuélien qui a amélioré ou rendu la vue à 40 mille citoyen(ne)s, ainsi que de la méthode primée par l’UNESCO "Moi, je peux" (Yo, sí puedo) qui a permis d’alphabétiser des milliers de personnes.

Tous ces plans seront suspendus si le Congrès National approuve l’initiative envoyée à l’organe législatif par le putschiste Roberto Micheletti, de retirer le Honduras de l’Alliance Bolivarienne.

Rappelons que des centaines de milliers de dollars déposées à la banque publique hondurienne dans le cadre du financement des projets sociaux de l’ALBA ont été soustraits par les putschistes aprés le coup d’État.

Par Cuba-Debate

Traduction : Thierry Deronne, pour www.larevolucionvive.org.ve
Source

APPEL URGENT DE LA RÉSISTANCE HONDURIENNE FACE A LA BARBARIE DES ESCADRONS DE LA MORT



25.12.2009. Honduras. Assassinat d’un jeune membre de la résistance hondurienne. Les paramilitaires ont tenté de le maquiller en suicide.

Le Comité des Familles de Détenus et de Disparus du Honduras, COFADEH, dénonce le meurtre du jeune Edwin Renán Fajardo Argueta (22 ans), membre actif de la Résistance, l’après-midi du mardi. Son corps a été trouvé ce 23 décembre vers midi après une recherche constante des proches que l’absence du jeune homme préoccupait, alors qu’il avait prévu de voyager mercredi à Roatán, Islas de la Bahía, pour y passer le réveillon en famille.

Le COFADEH a été informé de la découverte du corps dans un appartement du quartier San Rafael de Tegucigalpa, immeuble de Villar Rosales, oú Edwin Renán vivait depuis longtemps. Autour du cou était seré un fil de fer relié à un manche de bois à l’arrière de la tête. Le désordre des lieux indique une mort violente. Les faits se sont probablement produits entre 16 et 17 heures de l’après-midi du mardi 22 décembre. Ses assassins ont voulu simuler un suicide car son corps se trouvait dans un réduit de l’appartement. Du sang s’écoulait de son nez. Son corps était sali comme si on l’avait traîné, selon les voisins qui ont observé les lieux du meurtre. Les assassins ont emporté sa caméra de photographie et un ordinateur. Le lundi, Edwin avait fait part à ses proches de son inquiétude parce qu’il se sentait suivi et parce qu’il avait reçu des messages de texte sur son portable et qu’il n’avait pas envie de partir pour Roatán, dans sa famille, vu le danger de s’y exposer en public, c’est aussi pourquoi il avait évité de se réunir avec des amis.

Plusieurs voisins affirment avoir vu des voitures suspectes sans plaques et munies de vitres polarisées circulant dans la zone ces deriners jours, ce qui a semé la peur vu les faits étranges qui se sont produits depuis le mois d’août. La militance active d’Edwin au sein du Front National de la Résistance l’a mené à participer aux marches, piquets et autres activités, toujours en première ligne, prenant des photos avec l’appareil qui a disparu. Il voyageait aussi dans d’autres zones du pays pour conscientiser la population sur la nécessité d’une Assamblée Nationale Constituante.

Edwin Renán était un jeune admiré dans le quartier pour son sens du respect et des responsabilités. Les appartements oú il habitait étaient très sûrs, personne ne pouvait entrer s’il n’était habitant. Un enquêteur a déclaré que l’autopsie déterminera les causes de sa mort, que le cou était étranglé par un fil de fer accroché à un manche de bois, et qu’il est difficile d’imaginer un suicide car le manche se serait brisé sous le poids du corps.

La veillée d’Edwin Renán aura lieu dans l’immeuble oú il résidait et son corps sera transporté vers sept heures du matin à Roatán.

Le COFADEH condamne ce nouvel assassinat d’un jeune prometteur du Honduras. Les assassinats sélectifs de membres actifs de la Résistance se sont multipliés ces derniers jours, des simulacres de violence délictive cherchent à couvrir ces meurtres.

Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale et en particulier aux organismes des Droits de l’Homme pour qu’ils mènent les actions urgentes nécessaires pour stopper cette chasse à l’homme contre le peuple hondurien, qui maintient sa résistance au coup d’État militaire-politique-économ
ique- impérialiste depuis le 28 juin.

POUR CES FAITS ET POUR LEURS AUTEURS NI PARDON NI OUBLI.

Comité des Familles de Détenus et Disparus au Honduras, COFADEH Tegucigalpa M.D.C. 23 décembre 2009

Traduction : Thierry Deronne pour www.larevolucionvive.org.ve

Le journaliste César Silva a été enlevé par des hommes armés le 28 décembre...



Le journaliste César Silva a été enlevé par des hommes armés le 28 décembre et a été emmené à une prison clandestine, il a par la suite été rélaché.

À Tegucigalpa, on tue et le monde se tait.



42 assassinats, 120 disparitions, 4000 détentions arbitraires… Au Honduras, les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya. Une répression planifiée, depuis les organes de l’État, qui cible les résistants au coup d’État.

Honduras, envoyée spéciale.

Le 14 décembre, Walter Trochez a été abattu de deux balles dans la poitrine. Dix jours plus tôt, ce militant hondurien des droits de l’homme et des gays, engagé dans la résistance contre le coup d’État du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya, avait échappé de peu à une tentative d’assassinat. Le 16 décembre, le corps décapité de Carlos Turcio, responsable de la résistance, a été retrouvé à 300 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa. Quatre jours plus tôt, Santos Corrales Garcia, un autre résistant a connu le même sort.

Depuis le putsch du 28 juin, on dénombre au moins 42 assassinats, 120 disparitions et plus de 4000 arrestations arbitraires. Les droits de l’homme sont brutalement bafoués dans un contexte d’indifférence. Loin du regard de la « communauté internationale », les autorités usurpatrices ont les mains libres pour dérouler ses plans de mort.

Pour Reina Rivera, présidente du Centre de recherche et de promotion et des droits de l’homme, le Honduras est « face à une politique d’État, la même que la politique de sécurité nationale des années quatre-vingt qui a consisté à exécuter les activistes de gauche ». À cette époque, 182 personnes disparaîtront sous les mains de l’armée, de la police mais surtout du bataillon 3-16, transformé en escadron de la mort. Après le coup d’État, « beaucoup d’acteurs sociaux ont ressurgi sur le devant de la scène », poursuit-elle. Et c’est bien là que le bât blesse pour les putschistes dont le message est clair. « La résistance est dans la ligne de mire parce que le régime de facto ne tolère l’existence d’aucun mouvement social », tranche Reina Rivera.

« tuer le mouvement de résistance par le bas »

L’ex-directrice du secrétariat d’État à la Culture, Rebecca Becerra, a été arrêtée sous les yeux de sa fille par une douzaine de policiers avant d’être relâchée. Farouche opposante au coup d’État, l’écrivaine parle de « chasse aux sorcières incessante ». « Nous vivons sous une dictature qui ne s’est pas achevée avec les élections dont nous n’avions rien à attendre, estime-t-elle. Avant d’évoquer la disparition de ce frère « parce qu’il était secrétaire général de la Fédération des étudiants universitaires ». « La guerre de basse intensité de l’ultra-droite hondurienne n’a jamais cessé », explique Rebecca Becerra, tout en disant craindre de « nouvelles stratégies de répression ». Trois dirigeants de l’organisation politique, Los necios (les naïfs), dont Gilberto Rios que l’Humanité avait interviewé au lendemain du coup d’État, ont été contraints de fuir le Honduras sous quarante-huit heures après avoir été menacés par des « encapuchados » (encagoulés).

Il s’agit « de saper le mouvement de résistance, de bas en haut, car c’est moins voyant que si l’on touchait à ses principales figures, estime Reina Rivera. L’objectif est de tuer la constituante impulsée par la résistance mais également l’idée même qu’une gauche puisse exister », d’autant que cette résistance hétéroclite a capté « un mouvement populaire jusqu’alors étouffé par le capitalisme et un système politique verrouillé », considère le sociologue Antonio Cruz Oliva. Une semaine avant sa mort, Walter Trochez fustigeait dans une lettre publique « un coup d’État augurant un retournement brutal dans la région marquée cette dernière décennie par des gouvernements (…) dont le dénominateur commun a signifié un changement de cap avec le néolibéralisme ».

Cathy Ceibe http://www.humanite.fr/2009-12-23_International_A-Tegucigalpa-on-tue-et-le-monde-se-t-ait

APPEL URGENT DE LA RÉSISTANCE HONDURIENNE FACE A LA BARBARIE DES ESCADRONS DE LA MORT



25.12.2009. Honduras. Assassinat d’un jeune membre de la résistance hondurienne. Les paramilitaires ont tenté de le maquiller en suicide.

Le Comité des Familles de Détenus et de Disparus du Honduras, COFADEH, dénonce le meurtre du jeune Edwin Renán Fajardo Argueta (22 ans), membre actif de la Résistance, l’après-midi du mardi. Son corps a été trouvé ce 23 décembre vers midi après une recherche constante des proches que l’absence du jeune homme préoccupait, alors qu’il avait prévu de voyager mercredi à Roatán, Islas de la Bahía, pour y passer le réveillon en famille.

Le COFADEH a été informé de la découverte du corps dans un appartement du quartier San Rafael de Tegucigalpa, immeuble de Villar Rosales, oú Edwin Renán vivait depuis longtemps. Autour du cou était seré un fil de fer relié à un manche de bois à l’arrière de la tête. Le désordre des lieux indique une mort violente. Les faits se sont probablement produits entre 16 et 17 heures de l’après-midi du mardi 22 décembre. Ses assassins ont voulu simuler un suicide car son corps se trouvait dans un réduit de l’appartement. Du sang s’écoulait de son nez. Son corps était sali comme si on l’avait traîné, selon les voisins qui ont observé les lieux du meurtre. Les assassins ont emporté sa caméra de photographie et un ordinateur. Le lundi, Edwin avait fait part à ses proches de son inquiétude parce qu’il se sentait suivi et parce qu’il avait reçu des messages de texte sur son portable et qu’il n’avait pas envie de partir pour Roatán, dans sa famille, vu le danger de s’y exposer en public, c’est aussi pourquoi il avait évité de se réunir avec des amis.

Plusieurs voisins affirment avoir vu des voitures suspectes sans plaques et munies de vitres polarisées circulant dans la zone ces deriners jours, ce qui a semé la peur vu les faits étranges qui se sont produits depuis le mois d’août. La militance active d’Edwin au sein du Front National de la Résistance l’a mené à participer aux marches, piquets et autres activités, toujours en première ligne, prenant des photos avec l’appareil qui a disparu. Il voyageait aussi dans d’autres zones du pays pour conscientiser la population sur la nécessité d’une Assamblée Nationale Constituante.

Edwin Renán était un jeune admiré dans le quartier pour son sens du respect et des responsabilités. Les appartements oú il habitait étaient très sûrs, personne ne pouvait entrer s’il n’était habitant. Un enquêteur a déclaré que l’autopsie déterminera les causes de sa mort, que le cou était étranglé par un fil de fer accroché à un manche de bois, et qu’il est difficile d’imaginer un suicide car le manche se serait brisé sous le poids du corps.

La veillée d’Edwin Renán aura lieu dans l’immeuble oú il résidait et son corps sera transporté vers sept heures du matin à Roatán.

Le COFADEH condamne ce nouvel assassinat d’un jeune prometteur du Honduras. Les assassinats sélectifs de membres actifs de la Résistance se sont multipliés ces derniers jours, des simulacres de violence délictive cherchent à couvrir ces meurtres.

Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale et en particulier aux organismes des Droits de l’Homme pour qu’ils mènent les actions urgentes nécessaires pour stopper cette chasse à l’homme contre le peuple hondurien, qui maintient sa résistance au coup d’État militaire-politique-économ
ique- impérialiste depuis le 28 juin.

POUR CES FAITS ET POUR LEURS AUTEURS NI PARDON NI OUBLI.

Comité des Familles de Détenus et Disparus au Honduras, COFADEH Tegucigalpa M.D.C. 23 décembre 2009

Traduction : Thierry Deronne pour www.larevolucionvive.org.ve

Honduras « Le coup d’état met en évidence les conceptions antagoniques de la société »



Julio Navarro est sociologue à l’université pédagogique Francisco-Morazan du Honduras

Envoyée spéciale. Analyste réputé de la vie politique hondurienne, Julio Navarro considère que le régime de facto n’a pas d’autres choix que de dialoguer avec la résistance.

Partagez-vous l’idée médiatisée selon laquelle les élections du 29 novembre auraient mis un terme à la crise politique hondurienne ?

Julio Navarro. Les auteurs du coup d’État ont estimé que des élections régleraient la crise parce que le mouvement de résistance a été massif. Sinon qui peut croire qu’ils auraient exécuté ce coup de force pour ne rester au pouvoir que six mois ? Mais le gouvernement de Porfirio « Pepe » Lobo, élu par 33 % de la population, a un problème de légitimité. Il devra privilégier le dialogue avec les forces qui représentent la résistance.

Pour l’heure, les gestes de « Pepe » Lobo s’éloignent de cette perspective…

Julio Navarro. Porfirio Lobo n’agit pas en ce sens parce qu’il croit, qu’avec le temps, la communauté internationale assimilera la situation. Je crois qu’il se trompe. Il se trouve dans une posture d’autant plus compliquée que sa formation, le Parti national, a certes la majorité absolue au Congrès, mais ce dernier est contrôlé par près 100 députés (sur 128) qui constituent le bloc putschiste parlementaire. Quels sont les points d’achoppement de la société hondurienne ? Julio Navarro. La rupture de l’ordre constitutionnel le 28 juin et l’assemblée constituante. Si l’on regarde les antécédents de ce pays, en 1924, en 1956, en 1965, et en 1982, quatre coups d’État ont conduit à une assemblée constituante. Mais cette fois fera peut-être exception. Le bloc constitué par les libéraux, les nationalistes, les démocrates chrétiens, et les sociaux-démocrates est opposé à ce processus. En revanche, il faut porter attention à d’autres secteurs de la société. Les militaires, par exemple, sont favorables à une assemblée constituante afin de renégocier leur assise. Le patronat en a également besoin pour redéfinir la répartition des richesses et le rôle de l’État. L’Église hondurienne, liée à l’Opus Dei, est, elle aussi, concernée parce qu’elle souhaite garder le contrôle de la planification familiale. Le coup d’État met en évidence les conceptions antagoniques de la société.

Et concernant les inégalités sociales ?

Julio Navarro. Elles n’ont pas jeté dans la rue des milliers de personnes réclamant une meilleure répartition des richesses économiques. D’où l’importance de la résistance qui avance l’idée d’une refonte de l’État pour transformer structurellement le pays et son économie.

Le Honduras a-t-il été un laboratoire de nouvelle forme de déstabilisation ?

Julio Navarro. En dépit des décisions de l’Organisation des États américains (OEA) et de l’ONU, les militaires ne se sont jamais sentis en danger parce qu’ils avaient l’aval du Pentagone. On peut parler de laboratoire au sens où a été testée la réaction populaire. Le meilleur endroit pour ce faire était le Honduras car ce pays part de l’a priori culturel selon lequel l’opinion publique n’a pas de tradition d’alerte. Or si le peuple hondurien a démenti ce préjugé, imaginez ailleurs… Je ne crois pas cependant en un effet domino, notamment en Amérique du Sud où les gouvernements ont pris les devants, en écartant les vieilles générations de militaires. En revanche, il faut être attentif à ce rapport entre secteurs militaire et économique. Le jour où ils se reconnecteront, comme au Honduras où le secteur privé a financé le coup d’État, alors là, il y aura danger. Quoi qu’il advienne, les événements du Honduras doivent d’abord servir de leçon aux présidents de la région. Ils questionnent l’existence de l’OEA du fait que ses intentions ne sont pas effectives. Enfin, les États-Unis laissent derrière eux une image détériorée et douloureuse de leur action.

entretien réalisé par C.C.

Honduras: un activiste de la résistance au coup d'Etat assassiné.

Walter Tróchez, 27 ans, a été assassiné de deux balles tandis qu'il répartissait des préservatifs à des hommes et des femmes qui vivent de la prostitution dans les rues de Tegucigalpa.
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Le défenseur des Droits de l'Homme et activiste de la communauté lesbico, gay, transsexuel et bisexuel (LGTB) du Honduras avait dénoncé une séquestration avec tortures et menaces réitérées.

Dimanche soir il réalisait une de ses actions solidaires quand il a été atteint par deux tirs dans le centre de la ville de Tegucigalpa.

L'actif collaborateur du Centre de Recherche et de Promotion des Droits de l'homme (CIPRODEH) avait quitté sa maison par crainte des persécutions constantes auxquelles il était soumis.

Comme Walter Tróchez l'avait dénoncé, la semaine dernière quatre hommes encagoulés l'ont séquestré et sauvagement frappé.

Dans sa dénonciation il a expliqué que les individus circulaient dans une camionnette couleur grise, sans plaques, présumablement de la Direction Nationale de Recherche Criminelle (DNIC).

Il a détaillé de plus que le jour de la séquestration, ils lui ont dit qu'ils le connaissaient bien et qu'ils allaient le tuer. Ils lui ont couvert le visage, l'ont insulté, ont commencé à lui poser des questions sur la résistance, et lui ont demandé des informations sur les leaders et leurs mouvements.


Agence Pulsar, 15 décembre 2009.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=16421

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr