1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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lundi 10 janvier 2011

MDR commémore le premier anniversaire de l’assassinat de Walter Trochez


Tegucigalpa 13 décembre 2010.  Le mouvement Diversité en Résistance (MDR) a commémoré aujourd’hui la première année depuis de l’assassinat du défenseur des droits humains Walter Trochez, lequel s’est passé le 13 décembre 2009, au « mains des groupes de nettoyage et de prophylaxie sociale de l’Etat, dirigés à ce moment là par le dictateur et président de facto Roberto Michelleti Bain ».

Par un communiqué, le MDR a rappelé que Trochez avait été « torturé puis assassiné », et que cet assassinat représente une perte irrécupérable pour la force de lutte pour les droits humains au Honduras et pour la région latino-américaine.

Ses camarades décrivent Trochez comme un leader et un pilier dans l’obtention de meilleures conditions de vie pour les groupes qui souffrent une grande exclusion sociale basée sur leur genre, leur pauvreté, leur condition sexuelle, leur statut de VIH et leur âge.

Le MDR assure qu’il maintiendra « la lutte pour qu’on reconnaisse l’essence de ce crime mais aussi d’autres assassinats de type politique ; crimes que le gouvernement de facto et l’illégitime successeur du coup d’état Porfirio Lobo aspirent à laisser dans l’impunité, en prétendant qu’il ne s’agissent que de « crimes de délinquance commune », en mettant le Honduras dans la plus grande vague d’inégalité, de violence d’Etat et d’impunité des deux dernières décennies.

Le mouvement demande à la communauté internationale de se maintenir constamment vigilante sur la situation de violence d’Etat qui existe au Honduras, « pour que les disparitions et les assassinats s’arrêtent, et pour que d’autres personnes courageuses en opposition à l’Etat répresseur et illégitime ne souffrent pas les conséquences du camarade Walter Trochez ».

Dans le communiqué le MDR a rejeté, de façon catégorique, l’ingérence que les Etats Unis ont historiquement eu sur le Honduras et la région latino-américaine, facteur déterminant dans le maintien des différences entre les riches et les pauvres, ainsi que dans la prolifération des groupes armés et entités répressives de l’Etat sous le modèle « démocratique ».

Ils condamnent, dans leurs efforts pour faire reculer les mouvement populaires qui luttent contre les inégalités, que ces groupes armés « battent, assassinent, et torturent des jeunes, indigènes, afro-descendants, paysans, femmes, étudiants, artistes, enseignants, travailleurs, et membres courageux de la communauté Gay-Lesbienne-Trans latino-américains, montré par le cas emblématique de Walter Trochez ».     

Ils ont aussi rejeté le rôle honteux de la soit-disant « commission de la vérité », phénomène médiatique créé avec les conseils des lobbyistes étatsuniens, pour masquer les évènements du coup d’Etat contre le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya Rosales, le 28 Juin 2009, et qui a sapé les faibles piliers de la démocratie hondurienne.

Ils dénoncent que le coup d’Etat a déclenché une persécution indiscriminée contre leaders et membres de la communauté « Gay-Lesbienne-Trans, déterminante dans les disparitions, tortures et assassinat de 39 membres de cette communauté depuis le 28 Juin ».

Les membres du mouvement, qui déclarent une résistance permanente, ont manifesté qu’ils vont lutter jusqu’à la convocation d’une Assemblée Nationale Constituante, et « la restitution de l’ordre constitutionnel, violenté depuis le coup d’état, lequel a permis l’établissement ouvert d’un Etat répresseur, criminel et qui s’achemine vers l’établissement d’une dictature militaire-entrepreneuriale et cléricale ».  

Dans le communiqué ils répudient la « colombinization » du pays, instaurée par des accords de coopération « gouvernementaux » en matière de sécurité nationale, entre le gouvernement colombien et le « successeur du coup d’Etat et illégitime gouvernement de Porfirio Lobo Sosa ».

Ils affirment que ces accord sont établis avec le but d’éradiquer l’opposition sociale, désarticuler les mouvements civils, nier les droits humains et établir un état d’exception permanent, pour se permettre de harceler, intimider, torturer et tuer des hommes et femmes qui luttent jour après jour pour récupérer le Honduras des mains criminelles de l’Armée, la police et les paramilitaires colombiens qui sont rentré au pays.

Le MDR a réitéré que « la mort du camarade Walter Trochez ne va passer à l’histoire comme une mort inutile, mais nous allons maintenir notre lutte pour que les idéaux et convictions pour lesquelles il a donné sa vie soient des piliers essentiels pour la reconstruction d’une société plus juste, un pays sans classes privilégiées, [pour éviter] une terre sans pitié dans les mains criminelles des propriétaires fonciers, inflexibles aux forces brute des armes ».

Traduction de GC du titre MDR recuerda primer aniversario de asesinato de Walter Trochez

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