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Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

lundi 10 janvier 2011

Les Victimes de la Guerre Contre les Paysans au Honduras

Miércoles 22 de Diciembre de 2010 14:35 Dick et Maria Emanuelsson
Neuf balles des gardes de Miguel Facussé sont restées dans le corps de Maximiliano

Miguel Facussé est « un assassin sorti de l’enfer » et il va « s’approprier de tout le pays en utilisant les même méthodes qu’il utilise ici » : Père Fausto Milla

BAJO AGUAN/ DECEMBRE 2010/ Aujourd’hui ont continué les expulsions des paysans du Bajo Aguán [NDLT : zone nord du pays]. Aujourd’hui c’était la Coopérative San Esteban, affiliée à l’organisation de paysans MUCA.
Pressionnés pour obtenir des « résultats dans la recherche d’armes », des centaines des militaires et policiers Cobras sont rentrés dans la zone, en causant horreur et angoisse dans l’humble population. Jusqu’à maintenant les forces de l’ordre on été loin de trouver les « milliers d’AKA-47 » que soit-disant possèdent les « guérilleros paysans entrainés par les ex-guérilleros sandinistes nicaraguayens ». Ils on juste trouvé un fusil pour chasser les oiseaux.  

Ce n’est pas la première fois que les paysans de San Esteban sont victimes de la répression étatique. Maximiliano López, avec 24 ans de travail dans la campagne de l’Aguán, et membre de la coopérative de San Esteban, a été victime de la guerre sale menée contre la paysannerie le 4 novembre.
RAFALES INDISCRIMINEES DE LA PART DES GARDES DE FACUSSE
Sept radiographies du corps de Maximiliano on détecté que le paysan avaient neuf bales dans son corps. Il enlève son T-shirt et il commence à montrer les perforations où les balles sont entrées, et pour quelques cas, également sorties après que les gardes du propriétaire foncier le plus puissant du Honduras, Miguel Facussé, aient tiré de façon indiscriminée le 4 novembre 2010.

Le paysan n’a pas été que victime d’une tentative d’assassinat. Lorsqu’il était interné à l’hôpital, la police est arrivée pour enquêter sur sa présence sur le site et son état de santé. Et comme il était un témoin survivant de l’embuscade, il a eu peur et s’est enfui de l’hôpital.

Il dît, ainsi que les camarades qui l’accompagnaient, qu’ils sont prêts à mourir debout plutôt que de céder à celui qu’ils appellent « le Patron », M. Facussé. La lutte pour la terre continue, peu importe que les médias fidèles au Patron fassent leur guerre médiatique, en diabolisant les paysans, en les qualifiant de « guérilleros » et « d’envahisseurs de la propriété privée ».

Qui sont ces gardes qu’a Miguel Facussé dans la région ? Je lui demande.

-« Aucun type d’identification n’a pu être faite. Parce qu’ils changent souvent les gardes… Ils portent des cagoules », répond M. Lopez. Il est interrompu par le Père Fausto Milla, infatigable combattant populaire au service du peuple hondurien, qui sait qui est le Patron :

- « Mais on sait que celui qui les envoie c’est Miguel Facussé ! Cet homme est sorti de l’enfer pour venir semer la mort au Honduras ! Cet homme va commencer à s’approprier tout les pays en utilisant les méthodes qu’il utilise ici. C’est pour ça qu’on doit s’unir et s’organiser : pour arrêter et changer ça ».

A LA COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI)


Le Père Fausto Milla, indigné par les impressions et impacts qu’il a eu après quatre jours dans le Bajo Aguán, quelifie M. Facussé de « voleur et d’assassin ».  
- « Que l’on envoie Facussé, Gorilletti, les civils et militaires à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour qu’ils soient jugés pour les assassinats et les crimes commis », dit le combatif prêtre, qui est aussi médecin naturaliste et qui a été chassé par les militaires pendant la décade noire du Honduras des années 80s.

Le MUCA et le régime du Pepe Lobo ont suscrit, le 15 Avril 2010, un accord où les 3.500 familles paysannes affiliées au MUCA  bénéficieraient de 11.000 hectares de terre, réparties en trois occasions différentes. En échange, les paysans doivent partir de la vingtaine de fermes qu’ils occupent, accord qu’a respecté le MUCA, mais complètement ignoré par le régime [NDLT : de Pepe Lobo].

FACUSSE PROFITE DU VIDE
En outre, le bureau de l’Institut National Agraire, INA, en charge de la reforme agraire des titres de propriété des terres de l’Etat, a été occupé par les militaires par ordre du régime de Lobo. Par cette action, l’accord MUCA-Lobo est resté dans le vide. Vide dont Miguel Facussé et ses avocats profitent pour que les juges demandent l’expulsion - par de militaires- des paysans des terres auraient déjà dû leu être assignées selon l’accord.

Commentant cette situation de « non application de l’accord » entre le régime de Porfirio Lobo et une des organisations des paysans du Bajo Aguán, le père Milla dit :

Pepe est un putschiste et le Père d’Escoto, ex président de l’Assemblé Générale des Nations Unies a dit que tous les putschistes sont des menteurs, des assassins, des voleurs et des criminels. Voilà qui est Pepe. Et c’est à lui de prendre des mesures pour changer tout ça.

Le Front National De Résistance Populaire (FNRP) a publié hier un communiqué où il rejette et condamne les actions ordonnées par Porfirio Lobo, qui ont aussi été étendues hier dans la zone sud du pays, à  Zacate Grande. Dans cette communauté, où les habitants ont vécu pendant plus d’un siècle, les paysans on été agressés par des policiers militarisés, et on a arrêté huit femmes et sept hommes, qui on été brutalement frappés par les forces de l’ordre, selon la version des victimes.

Le communiqué de presse du FNRP finit par dire « Nous responsabilisons Miguel Facussé, Porfirio Lobo y Oscar Alvarez [ministre de sécurité] comme les principaux responsables des crimes qui sont en train d’être commis contre nos frères en Silín y Zacate Grande. Nous demandons l’immédiate libération des personnes arrêtées dans ces actes de violence ; ainsi que l’apparition avec vie et sans préjudice pour la santé des personnes disparues. Nous faisions un appel au gouvernements du monde et organismes internationaux des droits humains à  prêter attention à ce qui se passe au Honduras, où la vie et l’intégrité humaine sont bafoués systématiquement ».

Vidéo-reportage (2), 25 min : http://vimeo.com/17912432
2. Sous le feu les paysans du Valle du Bajo Aguán : http://vimeo.com/17845367
3. Contre l’homicide de la planete et les assassinats des paysans au Honduras! http://vimeo.com/17460421
VIDEOS HONDURAS: http://vimeo.com/album/220363


Artcile traduit para GC
 

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