1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

dimanche 29 novembre 2009

COMUNIQUE No. 38


1. Nous dénonçons que quelques heures avant la farce électorale organisée par la dictature militaire, les forces de répression ont commencé une féroce persécution contre les organisations populaires qui se sont opposées au coup d’état : pour exemple l’attaque et la destruction du siège de « Red Comal” à Siguatepeque, l’encerclement militaire du siège du syndicat STIBYS à Tegucigalpa, l’encerclement militaire des communautés Guadalupe Carney à Silín, département de Colón, de la Colonie La Paz, à La Lima, département de Cortés, et la militarisation du centre INESCO du père Fausto Milla à Copán. De même, nous sommes préoccupés par l’attentat à la bombe contre le Centre des Droits de la Femme à San Pedro Sula.

De même, l’action répressive a touché des membres actifs de la Résistance Populaire, dans les Colonias Kennedy et El Reparto à Tegucigalpa, à Gualala, département de Santa Barbara; à San Pedro Sula, département de Cortés; la dirigeante féministe Merlyn Eguigure a été arrêtée à Tegucigalpa, puis libérée face à la pression de ses camarades du Mouvement Visitación Padilla.

De plus, le bureau du dirigeant du Parti Unificación Democrática, Gregorio Baca, a été saccagé, son vigile Humberto Castillo a été arrêté (handicapé) ; idem pour la maison de la sœur de la journaliste Percy Durón, de Radio América. Enfin, Monsieur Fabricio Salgado Hernández, de la colonia Tiloarque, est dans un état critique après avoir souffert le feu des militaires qui gardaient le quartier général de l’Etat Major, après avoir souffert un accident de circulation à cause des obstacles placés par les militaires sur la chaussée.


2. Cette violence montre que le Peuple hondurien est sans défense face à la répression du gouvernement de facto. Elle donne une idée du climat de persécution dans lequel se réalise le cirque électoral aujourd’hui. Pour cela, le Front de Résistance contre le Coup d’Etat répète que ne sont pas réunies les conditions pour organiser des élections propres et sures, et que l’obstination du gouvernement de facto trahit leur urgence de passer la main à de nouveaux putschiste.


3. Nous alertons le Peuple hondurien et la communauté internationale, que cette escalade de répression s’accentue dans les prochaines heures, en prenant comme prétexte la vague d’attentats réalisés de manière douteuse contre des bus, des écoles et des édifices publics, et systématiquement et honteusement attribués par la police à la Résistance populaire.


4. Pour toutes ces raisons, le Front de Résistance contre le Coup d’Etat rappelle que sa lutte est
PACIFIQUE, et appelle le Peuple hondurien à ne pas participer à la farce électorale organisée aujourd’hui par l’oligarchie. Nous démentons tout message cherchant à créer la confusion et appelant le Peuple à ne pas voter.

¡Nous Résistons et nous vaincrons!

Tegucigalpa, le 28 novembre 2009

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