« Les militaires arrivèrent avec un mandat d’expulsion en disant que nous possédions des armes »
Samedi le 2 juillet 2011. Le 24 juin dernier, le juge assigné à la ville de Tocoa, Josue Pagoda Mejia, émit un mandat d’expulsion contre le Mouvement paysan de Rigores dans le Bajo Aguan. Au cours de cette expulsion, 114 demeures, évaluées à 14000 lempiras chacune, furent démolies. Six salles de cours furent démolies, trois églises, trois projets d’engraissement de poulets, un centre communautaire ainsi que plusieurs autres infrastructures productives du groupe et les cultures de la prochaine récolte connurent le même sort, le tout à l’aide d’une pelle mécanique. Le tracteur du groupe fut aussi confisqué. Les enfants perdent une autre période scolaire dû à la destruction des écoles ainsi que le traumatisme engendré par cette expulsion.
Douze agriculteurs furent emmenés au poste de police de Tocoa et libérés postérieurement, tandis que plusieurs femmes eurent des fausses couches durant l’expulsion qui prit place entre midi et 9 heures du soir. 13 autres agriculteurs font face à un mandat d’arrêt, tandis que les réseaux de solidarité annoncèrent que le 1er juillet deux paysans du même groupe furent arrêtés. Carlos Sandoval est toujours détenu et les autorités refusent à fournir des informations quant à la raison pour laquelle il fut arrêté.
Sur les terres de Rigores, récupérées en 2001, vivent au total plus ou moins 500 personnes. À l’heure qu’il est, elles se retrouvent forcées de dormir chez des connaissances et survivent avec l’aide de la communauté, tel que rapporté par des représentants du groupe.
Les militaires et la police arrivèrent « fortement armés, menaçants et intimidant la dignité des agriculteurs » déclara l’un des membres du groupe.
Pour être « non-cultivées », les terres de Rigores furent originalement récupérées par le groupe en accord à la législature hondurienne. Toutefois, le groupe a souffert 5 expulsions au cours des 11 dernières années, cette dernière exécutée par le juge Ever Isael Lopez Oseguera suivant une demande du présumé propriétaire des terres Erick Rivera.
Les paysans, pour la majeure partie affiliés à la CNTC, lancèrent un appel à la communauté nationale et internationale afin que ces derniers se prononcent en solidarité avec leur situation.
Samedi le 2 juillet 2011. Le 24 juin dernier, le juge assigné à la ville de Tocoa, Josue Pagoda Mejia, émit un mandat d’expulsion contre le Mouvement paysan de Rigores dans le Bajo Aguan. Au cours de cette expulsion, 114 demeures, évaluées à 14000 lempiras chacune, furent démolies. Six salles de cours furent démolies, trois églises, trois projets d’engraissement de poulets, un centre communautaire ainsi que plusieurs autres infrastructures productives du groupe et les cultures de la prochaine récolte connurent le même sort, le tout à l’aide d’une pelle mécanique. Le tracteur du groupe fut aussi confisqué. Les enfants perdent une autre période scolaire dû à la destruction des écoles ainsi que le traumatisme engendré par cette expulsion.
Douze agriculteurs furent emmenés au poste de police de Tocoa et libérés postérieurement, tandis que plusieurs femmes eurent des fausses couches durant l’expulsion qui prit place entre midi et 9 heures du soir. 13 autres agriculteurs font face à un mandat d’arrêt, tandis que les réseaux de solidarité annoncèrent que le 1er juillet deux paysans du même groupe furent arrêtés. Carlos Sandoval est toujours détenu et les autorités refusent à fournir des informations quant à la raison pour laquelle il fut arrêté.
Sur les terres de Rigores, récupérées en 2001, vivent au total plus ou moins 500 personnes. À l’heure qu’il est, elles se retrouvent forcées de dormir chez des connaissances et survivent avec l’aide de la communauté, tel que rapporté par des représentants du groupe.
Les militaires et la police arrivèrent « fortement armés, menaçants et intimidant la dignité des agriculteurs » déclara l’un des membres du groupe.
Pour être « non-cultivées », les terres de Rigores furent originalement récupérées par le groupe en accord à la législature hondurienne. Toutefois, le groupe a souffert 5 expulsions au cours des 11 dernières années, cette dernière exécutée par le juge Ever Isael Lopez Oseguera suivant une demande du présumé propriétaire des terres Erick Rivera.
Les paysans, pour la majeure partie affiliés à la CNTC, lancèrent un appel à la communauté nationale et internationale afin que ces derniers se prononcent en solidarité avec leur situation.
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