1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

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Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

mardi 29 mars 2011

Porte-parole de OFRANEH, Miriam Miranda, arrêtée lors de manifestations àTela

Miriam Miranda porte parole de l’Organisation Fraternelle Noire du Honduras (OFRANEH) a été arrêté ce matin à des accusations de sédition et de bloquer les voies publiques.

Des blessures mineures ont été rapporté par des groupes de solidarité international. Selon informations postérieures elle a été relâchée plus tarde l’âpres midi de la poste policier de la ville de Tela au Nord du Honduras. Ils se sont manifesté contre la privatisation de l’éducation publique et d’autres mesures imposées contre l’éducation et les enseignants par le FMI.

La manifestation a eu lieu sur la route reliant la ville de San Pedro Sula et La Ceiba, les manifestants ont pris cette route et se sont réunis dans le cadre d'un  appel des enseignants à tous les secteurs au sein de le FNRP.

Les forces policières et militaires envahissent encore une fois l’UNAH

  
Le 23 mars 2011. En ce moment même des dizaines de policiers et militaires envahissent de nouveau l’Université Nationale Autonome du Honduras, UNAH, où des milliers d’étudiants sont en classe tandis que d’autres ont leur cérémonie de graduation.

Des étudiants occupaient le boulevard adjacent à l’UNAH lorsque les forces répressives procédèrent à leur expulsion. Ces derniers se réfugièrent dans l’institution éducative, mais ils furent poursuivis jusqu’à l’intérieur.

C’est la quatrième fois que ce type de répression a lieu, la dernière ayant eu lieu le 5 septembre dernier alors que des policiers investirent l’université aux petites heures du matin, capturant plusieurs syndicalistes, notamment Cristian David Duron Duron ainsi qu’Antonio Lopez Mendoza. Ces derniers furent envoyés comparaître devant les tribunaux de justice, faisant par le fait même de la lutte syndicale un crime.

Des agents COBRAS et des militaires lancèrent tout d’abord une grande quantité de gaz lacrymogènes puis pénétrèrent dans l’enceinte de l’UNAH où plusieurs étudiants s’évanouirent, vomirent et souffrirent d’autres réactions semblables dues aux effets des gaz.

Aucune autorité universitaire n’a protesté face à ce nouveau geste, le régime alléguant répondre à l’appel de la rectrice Julieta Castellanos chaque fois que l’UNAH fut envahie.

De plus, on informe que des étudiants et professeurs de l’Université Pédagogique Nationale Francisco Morazan (UNPNFM) furent réprimés. Les policiers entrèrent à l’intérieur de résidences privées des quartiers Tres Caminos, Luis Landa et El Hogar, où purent s’échapper les individus poursuivis par la police et l’armée, obligeant les propriétaires ayant donné refuge aux persécutés de les laisser passer.

Des trois manifestations réprimées au cours des derniers jours, plusieurs personnes ont reçu des menaces de la part de la police pour avoir protégé ceux qui couraient se cacher dans leurs demeures.


Traduit par G. Charbonneau
Policias y militares allanan otra vez la UNAH