1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

lundi 14 mars 2011

La Resistance du Honduras consolidée après la grande Assemblée Nationale

Redacteur

27 Février, 2011. Pendant deux jours, la première assemblée générale de base populaire a eu lieu avec une représentation de plus de 1500 délégués provenant de toutes les municipalités et plus de 300 organisations qui composent le Front National de Resistance Populaire au Honduras.
Félix Molina a ouvert son programme de radio dominicale en disant "…ils ont perdu ceux qui ont utilisé les vieilles techniques d'intimidation parce qu'ils ont été victimes d´elles-mêmes."

L'assemblée a décidé presque à l'unanimité de ne pas participer aux processus électoraux, rester comme un front ample politique et a ratifié José Manuel Zelaya et Juan Barahona en tant que coordinateur et coordinateur adjoint, respectivement.

Le FNRP a consolidé son identité comme front nationale en lutte politique et comme front ample dans sa diversité et l’abandon de toute doute de sa conversion en parti politique ou front électoral.

De sa part, Carlos H. Reyes a déclaré que "c'était une réunion sans précédent au Honduras, un exemple de débat et de résoudre les problèmes en comprenant que la discussion doit continuer, cette Assemblée n'était ni le début ni la fin." Quant à l'unité qui a été utilisée comme un slogan de l’Assemblée Reyes a déclaré: "après cette Assemblée nous sommes plus unis dans la diversité ... (...) ... nous étions préoccupés par ce qui pourrait arriver, mais il a été un grand succès et le FNRP s´en sorti plus fort" .

En outre, l'un des aspects plus importants a été la décision de commencer un processus d'auto convocation pour une Assemblée Nationale Constituante du 28 Juin de cette année. En ce sens, Félix Molina a diffusé un certain nombre d'organisations qui ont travaillé sur les propositions constitutionnelles. "Il faut travailler à partir de maintenant sur les contenus de la nouvelle constitution", a déclaré Molina en assurant que le Mouvement Ample pour la Dignité et la Justice, La Red COMAL, le diocèse d’Occident et les mouvements des peuples originaires et noirs du Honduras ont déjà travaillé en propositions palpables.

D’autre part, l'ex-première dame Xiomara Castro a assisté a l'événement politique en tant que déléguée, qui a à son tour demandé au gouvernement des Etats Unis de ne pas interférer dans la détermination du peuple hondurien de décider de son présent, son avenir et son mode de vie.

Plusieurs personnes ont fait remarquer qu’il a était résolu un problème d'identité qui y avait, en plus d'avoir une grande unanimité que ce n'est qu'ensemble qu’ils vont parvenir à une Assemblée Nationale Constituante, achever le retour des personnes qui sont en exil et le démantèlement du régime.

L'événement a été certainement historique et significative. Mais il a également été un espace de discussion politique de représentation que à son tour symbolise un début à l'émancipation d'un peuple en résistance. 


Traduit de l'anglais par LA

source:  http://www.resistenciahonduras.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2245:la-resistance-du-honduras-consolidee-apres-la-grande-assemblee-nationale-&catid=108:actualites&Itemid=384

Les peuples autochtones et afro-descendants vont entreprendre un modèle d’Assemblée Constituante

Redacteur

altLa dirigeante indigène Berta Caceres a annoncé à la presse, lors d'une manifestation contre la situation actuelle et en commémorant la première année du gouvernement de facto de Porfirio Lobo, que les peuples autochtones et les communautés afro-honduriens vont établir un modèle d’Assemblée Nationale Constituante vers la fin du mois de Fevrier.
Caceres a dit que des divers groupes se réuniront pour donner continuité à l'idée d'une proposition de constitution selon la vision des populations autochtones et noires qui habitent dans le pays. Ce Guancasco -comme on appelle populairement ces initiatives au Honduras- aura lieu les 24 et 25 Février, un jour avant la grande Assemblée Nationale du FNRP.


source:  http://www.resistenciahonduras.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2048:les-peuples-autochtones-et-afro-descendants-vont-entreprendre-un-modele-dassemblee-nationale-constituante-en-fevrier&catid=108:actualites&Itemid=384

Manuel Zelaya: le Congrès montre que les raisons données pour le coup d’état n’étaient pas juridiques


Avec la réforme du plébiscite et le référendum

Tegucigalpa. 14 janvier 2011. "Les motifs de la rupture de l'ordre constitutionnel n'étaient certainement pas juridique, mais essentiellement politique et économique, organisé par la puissance des groupes de fait au Honduras", a déclaré le président expatrié, Manuel Zelaya,  sur une note dont lui considère   " correct "l'amendement constitutionnel de l'article cinq  approuvé hier par le Congrès National.

Zelaya a déclaré que la décision  à étendre les mécanismes du plébiscite et le référendum sur le cadre constitutionnel: ".est correcte» ... Par le fait que le pouvoir émane du peuple et personne ne peut limiter le souverain»
Mais lui se demande pourquoi  l’initiative citoyenne constitutionnelle   de consulter au peuple présenté par lui a été répondu par Roberto Micheletti « avec la rupture de démocratie  par un coup d'État militaire», que a «sacrifié» au Honduras et a été condamnée par tous les pays.  

"Les motifs de la rupture de l'ordre constitutionnel n'étaient certainement pas juridique, mais essentiellement politique et économique, organisé  par les groupes de pouvoir de fait au Honduras", at-il dit.

Ces pouvoirs en place, étaient «prêts à répondre avec la présentation habituelle aux diktats du droit nord-américain d'imposer un modèle économique néolibéral qui a seulement conduit à la dépendance et la pauvreté", dit-il.

Manuel Zelaya a montré  de cette manière  « la découverte de la  manque de valeurs et de principes éthiques dans la formulation de critères juridiques et politiques visant à discréditer notre gouvernement et exécuter le coup d'Etat du 28 Juin."

Et complète «Ces actions et les dispositifs juridiques ont été construits uniquement pour exécuter le coup de Juin 2009, telle que reconnue  l'ambassadeur des États-Unis, Hugo Llorens dans son analyse juridique", révélée par Wikileaks.

Lui argumente  que sa politique extérieure indépendant et souverain de s’approcher à l’intégration latino-américaine, du Brésil Lula, Daniel Nicaragua, le Cuba de Fidel et Raul, le Venezuela de Hugo Chavez, Correa et Cristina, l'initiative ALBA et Petrocaribe, qui a vraiment ressenti  l'Empire et de la gouvernance mondiale des sociétés transnationales. "

 «La peur au socialisme est la raison que meuve  la droite pour attaquer notre peuple et détruire notre démocratie. Les arguments juridiques  n'étaient autres que les machinations, des investisseurs  de l'esclavage pour plus de 100 ans », a déclaré Zelaya.

Le président, qui vit un exil forcé après le coup, il a critiqué "les autorités judiciaires qui ont qualifié de crime il y a 2 ans, quand le peuple, avec cinq cent mille enquêtes, demandait à être consulté sur la boîte de quatrième tour de scrutin et aujourd'hui, est clairement une action constitutionnelle protégée par la loi. "
Et en contraste ,  lui considéré le fait que «Si [le législateur]  opposé à cette initiative était illégale, cette initiative présentée au Congrès, cette réforme serait inconstitutionnel."

Le juge, le Procureur et la Cour "rejeté" l'initiative des citoyens et de l'enquête à la quatrième place au scrutin des élections générales, "arguments fallacieux pour diaboliser et illégale", les mêmes principes qui ont été utilisés pour justifier des réformes approuvés aujourd'hui par le Congrès a critiqué Zelaya.

L'absence de critères juridiques et les principes politiques et les valeurs éthiques peuvent aussi être vu dans "la terrible décision de la Cour de Justice, sans jugement, ordonnant l'attaque a ma maison avec des balles, des enlèvements et banni au Costa Rica, sans respecter mon investiture à la présidence" dit Zelaya. 
"Il était une violation totale de la Constitution et les lois du pays", at-il ajouté.
L'enquête était basée sur la Constitution et Loi sur la citoyenneté adoptée par notre administration par le Congrès national a ratifié Zelaya.

Manuel Zelaya, a reconnu  dans le texte l’appui des membres  du Parti libéral (PL) et l'unification démocratique (UD) qui a défendu ces droits au cours du débat législatif. 


Traduit par RAS de Manuel Zelaya: Congreso evidencia que razones alegadas para golpe de Estado no son jurídicas

source: http://www.resistenciahonduras.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1989:manuel-zelaya-le-congres-montre-que-les-raisons-donnees-pour-le-coup-detat-netaient-pas-juridiques&catid=108:actualites&Itemid=384

Ils ne pourront jamais arrêter notre lutte

Mardi 11 Janvier 2011
Foto: Juan Chinchilla

Après avoir échappé à ses ravisseurs, encore fatigué physiquement et psychologiquement par l’expérience limite vécue pendant les 48 dernières heures, le dirigeant paysan du Mouvement Unifié Paysan de l’Aguán et du Front National de Résistance Populaire  (FNRP), Juan Ramón Chinchilla, a accepté de parler depuis une localisation incognito au Honduras avec Sirel.

Par Giorgio Trucchi - Rel-UITA * 

Peux-tu nous raconter comment tu as été enlevé ?

L’après midi du samedi 8 Janvier je suis allé rendre visite à des amis dans un centre commercial. En sortant de cet endroit, j’ai pris ma moto pour aller à la communauté de La Concepción, mais je m’étais aperçu qu’on me suivait. Presque au moment d’arriver à la Concepción, j’ai trouvé un camion qui bloquait la route. A ce moment là, je me suis aperçu que derrière les palmiers il y avait des gens qui dirigeaient leurs armes sur moi.

Que s’est il passé ensuite ?
Je me suis arrêté et j’ai laissé tomber la motocyclette par terre. Plusieurs hommes masqués m’ont pris, ils ont tiré sur la moto et ils m’ont fait monter dans une voiture, couvrant mon visage pour que je ne puisse pas voir où on se dirigeait. Il y avait beaucoup de gens, presque tous habillés en militaires, en policiers ou en gardes privés de Miguel Facussé. Ils ont démarré la voiture et ils ont roulé pendant environ 40 minutes vers Trujillo. On est arrivé à un endroit isolé où on m’a mis dans un entrepôt et ils ont commencé à me poser plein des questions.

Qu’est-ce qu’ils voulaient savoir ?
Si on avait des armes, d’où sortait l’information qui était mise sur internet et combien de paysans étaient organisés. Ils avaient beaucoup de photos de moi et d’autres personnes. On voyait qu’ils étaient bien organisés et que l’opération avait été minutieusement préparée.

Quand est-ce qu’ils t’ont frappé ?

C’est arrivé l’après midi du dimanche. Ils m’ont soulevé et ils m’ont montré une table où ils avaient des outils de torture. Ils ont commencé à parler entre eux. Ils disaient : qu’est-ce qu’on va lui faire d’abord ? On lui arrache un ongle, ou on le brûle ? Après ils ont commencé à me frapper au visage, ils m’ont brulé les cheveux, ils disaient qu’ils allaient verser de l’essence sur ma tête et qu’ils allaient me bruler. Ils m’ont frappé le dos avec une matraque. Il y avait plusieurs étrangers. Certains parlaient anglais, tandis que d’autres parlaient une langue que je ne comprenais pas.

Comment as-tu réussi à t’échapper ?
Dimanche soir on m’a sorti de l’entrepôt et on est parti en marchant dans l’obscurité. J’ai pu entendre une conversation dans laquelle ils disaient que pour le moment l’ordre était de ne pas me tuer, donc, j’ai été encouragé. On est monté sur une colline, et comme je n’étais pas attaché j’ai profité de l’obscurité pour commencer à courir pour rentrer dans une forêt qui se trouvait à proximité. Les hommes m’ont chassé en me tirant dessus, mais j’ai réussi à me cacher. J’ai couru et j’ai marché pendant long temps jusqu’à ce que j’aie pu trouver quelqu’un qui m’aide, et que je puisse me communiquer avec les camarades.

D’après toi, Quel était l’objectif de cet enlèvement ?
On est en lutte contre les propriétaires terriens. On sait que nos ennemis sont Miguel Facussé, René Morales y Reinaldo Canales, et que le gouvernement les appuie à eux, pas au peuple. Le département [NDLT : Colon, au nord du pays] a été militarisé deux fois, et on sait qu’ils vont utiliser tout type de moyen pour en finir avec notre lutte. Ils avaient des photos et beaucoup d’information sur nos organisations et leurs membres. Ils veulent nous intimider.

Ton enlèvement a suscité un fort courant de solidarité et de dénonciation au niveau national et international. Crois-tu que cela ait contribué à arrêter la main meurtrière de tes ravisseurs ?
Ils étaient préoccupés par la pression au niveau national et international. Ils suivaient les nouvelles par internet et la radio, et c’est pour ça qu’ils ont décidé de me transporter ailleurs. Je crois aussi que toute cette pression a contribué à ce que rien de plus grave ne m’arrive. Je remercie infiniment toutes les personnes et les organisations nationales et internationales qui se sont mobilisées, ainsi que les medias qui ont dénoncé mon enlèvement.

La lutte continue toujours. Je ne vais pas m’arrêter, il faut plutôt continuer avec plus de force. On doit rester unis, parce que c’est la seule manière de faire avancer le pays. On n’accepte pas le coup d’état, et on ne va jamais l’accepter, même s’ils nous tuent. Je n’arrêterai jamais la lutte. Mieux vaut mourir que trahir.


Cet'entretien a été traduit par GC de “Jamás podrán detener nuestra lucha”

source: http://www.resistenciahonduras.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1968:ils-ne-pourront-jamais-arreter-notre-lutte&catid=108:actualites&Itemid=384