1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.

1 346 876 honduriens ont dit OUI à la constituante.
Le chemin de le Refondation n’est pas facile. Dérouter politiquement l’oligarchie par des moyens non violents nous impose une discipline de fer, nous impose d’assurer la démocratie interne du FNRP pour garder le soutien populaire et augmenter la base organisée, formée et mobilisée.

jeudi 25 février 2010

Communiqué No. 50



Le Front de Résistance Populaire communique à la population hondurienne et à la communauté internationale:

1. Le peuple hondurien lutte face à la dictature, et consolide jour après jour son organisation face au régime totalitaire qui s’est installé par la force des armes pour préserver un système de privilèges qui vit de l’exploitation et du vol.

2. Le FNRP a pour priorité la défense des droits de travailleurs. Dans ce contexte, nous rejetons les décisions de l’oligarchie et du régime de facto qui menacent la stabilité du travail de milliers de fonctionnaires et prévoient de prendre par la force la direction de l’Association Nationale des Fonctionnaires du Honduras (ANDEPH).

3. Nous soutenons la lutte des enseignants qui défendent les conquêtes populaires. La dictature de Pepe Lobo a déjà suspendu la gratuité de l’inscription scolaire, les bourses scolaires et le goûter, bafoue le statut des enseignants, intervient illégalement au sein des directions départementales de l’éducation, refuse de transférer les fonds des associations de professeurs, ne paye toujours pas de très nombreux enseignants et poursuit les recteurs d’académie.

De plus le régime de facto a l’intention de privatiser l’Institut National de Pension des Maîtres (INPREMA), mettant en œuvre un sabotage financier se refusant a lui transférer les fonds qui leui appartiennent légalement.

4. Nous dénonçons le pillage continu des ressources de l’état depuis le coup d’état: concessions douteuses, contrats léonins et vol flagrant des fonds publics. Ces faits sont à imputer à la dictature de Roberto Micheletti, et continuent sous le régime de facto de Pepe Lobo pour le bénéfice des privilégiés qui usurpent le pouvoir.

5. Nous condamnons l’assassinat de Claudia Brizuela, membre active du Front de Résistance Populaire de San Pedro Sula. Nous en rendons responsables les corps de sécurité de l’état. Nous portons le deuil pour cet assassinat ; il se transforme en une raison de plus pour rétablir la justice et dérouter la dictature terroriste installée par l’oligarchie et l’impérialisme.

6. Nous dénonçons la campagne de dénigrement et la persécution politique contre Manuel Zelaya Rosales et nous exigeons que soit autorisé son retour en sureté au Honduras.

7. Nous rappelons que nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas obtenu la refondation de l’état à travers la convocation d’une Assemblée Nationale Constituante.

Nous résistons et nous vaincrons !

Tegucigalpa le 25 février 2010

Comuniqué No. 49


Le Front de Résistance Populaire, face à la répression continue de ses membres exercée par la dictature de Pepe Lobo, communique à la population hondurienne et à la communauté internationale:

1. Nous dénonçons le régime de facto de M. Porfirio Lobo Sosa et de son équipe de sécurité nationale, pour toutes les violations des droits de l’homme qui ont eu lieux dans notre pays depuis le 27 janvier.

2. Nous condamnons avec véhémence l’assassinat de nos camarades Vanessa Zepeda et Julio Fúnez, tous deux membres actifs du Front de Résistance Populaire et leaders de la classe travailleuse.

De même, nous condamnons l’attaque du domicile de camaradas dirigeants de la résistance et la persécution permanente et les actions d’intimidation de la part des forces de sécurité de l’état.

Nous en rendons responsables l’oligarchie hondurienne et sa représentation politique, le régime de facto de Pepe Lobo.

3. Nous exigeons pour nos compatriotes exilés le droit de revenir dans le pays en sécurité. Nous pensons en particulier à Manuel Zelaya Rosales et à ses collaborateurs, contre lesquels est organisée une campagne de diffamation pour justifier leur persécution politique.

4. Il est évident que le modus operandi de ces attentats correspond à la lettre à celui suivi dans le passé par les organes de répression de l’état, tels que le commando 3-16, qui serait aujourd’hui réactivé pour semer la terreur pour le bénéfice des groupes de pouvoir agrippés aux privilèges obtenus grâce à l’exploitation du peuple hondurien.

5. Dans ce contexte de vulnérabilité, il est absurde de mettre en œuvre une Commission Vérité nommée par un régime impliqué dans ces crimes, alors que les mêmes représentants des forces armées qui ont violé les droits de l’homme restent en fonction.

6. Nous maintenons notre position: ne pas reconnaître le régime illégitime de Pepe Lobo, en tant que continuité de la dictature qui s’est installée avec le coup d’état. Cette dictature a la prétention de se faire reconnaître internationalement à partir d’un processus électoral illégal qui n’a été observé par aucun gouvernement ni aucune organisation internationale.

7. Nous félicitons les pays d’Amérique Latina et les organisations sociales à travers le monde qui ont manifesté leur rejet de la dictature. Nous invitons également les gouvernements qui n’ont pas encore pris position à rejeter un régime qui viole les droits les plus sacrées de tout un peuple à la merci d’un système violent et corrompu.

Nous résistons et nous vaincrons !

Tegucigalpa le 23 février 2010