Tegucigalpa, 30 mai (AP-RHC).- L’ex président Manuel Zelaya a dénoncé à Tegucigalpa que le coup d’état qui l’a évincé est le résultat d’une conspiration internationale. Il a révélé qu’il y avait même des plans pour le tuer.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée chez lui, Manuel Zelaya a signalé qu’il faudrait ouvrir une enquête sur ce coup d’état qui a plusieurs acteurs.
Manuel Zelaya a déclaré que le Général, Romeo Vásquez, qui était chef de l’état conjoint des Forces Armées, avec lequel il a bavardé à plusieurs reprises, après le coup d’état, lui a avoué que les promoteurs voulaient le tuer.
Manuel Zelaya a expliqué que celui-ci lui a avoué qu’un jour il allait comprendre ce qui s’est passé, qu’il ne pouvait rien lui dire de plus, mais que les gens qui ont planifié le putsch avaient prévu son élimination au moment de l’assaut chez lui, mais les forces armées se sont opposées radicalement à son assassinat.
L’ex président hondurien a ajouté que le Général Vaquez lui a expliqué que les putschistes se sont fâchés face au refus des militaires et ont menacé d’embaucher des paramilitaires pour le tuer, mais les Forces armées ont décidé de le sortir de chez lui et de l’amener au Costa Rica.
Manuel Zelaya a signalé qu’il est difficile d’éclaircir ce qui s’est passé car les représentants des victimes n’ont pas été inclus dans la commission de la Vérité qui a été créée.
Il a dénoncé l’inclusion dans cette commission, de partisans des putschistes.
La commission qui a été créée en mai 2010 et qui est présidée par l’ex vice président guatémaltèque Eduardo Stein, devra rendre le 16 juin son rapport sur les événements avant, durant et après le coup d’état.
L’ex président a dénoncé le fait que le coup d’état a été préparé minutieusement. Il a souligné que l’aveu du Général Miguel Angel García Padgeth à la télévision locale en est une preuve.
Manuel Zelaya a expliqué que son rapprochement au Venezuela n’était pas bien vu par Washington. Il a précisé que l’ex président Bush le lui a dit, tout comme le sous secrétaire du Département d’état John Negroponte qui lui avait dit que si le Honduras adhérait l’ALBA, il aurait des problèmes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire