Vous remarquerez à quel point la presse occidentale, française en particulier s’intéresse peu aux meurtres en série de journalistes au Honduras, imaginez que ce genre de choses arrive à Cuba ou au Venezuela, le tam-tam médiatique, reporters sans frontières et autres stipendiés de l’empire multiplierait les sujets. Là c’est le silence total, on tue au Honduras, non seulement les journalistes, mais les paysans qui défendent leur champ. Passez il n’y a rien à voir, l’ordre impérial règne depuis le coup d’Etat.
21 avril 2010.-Une décharge dans la tête a ôté la vie du journaliste Georgino Orellana, en le changeant en septième reporter assassiné en 2010 du pays. Un meurtre de plus à déplorer de la même manière que la négligence avec laquelle les autorités policières agissent au Honduras.
Les versions préliminaires établissent qu’Orellana était surveillé par un individu, qui l’attendait à la sortie des installations de la chaîne televisora où il travaillait, dans la ville de Saint-Pierre Sula.
Une décharge adroite dans la tête, tandis qu’il montait dans son véhicule, aurait généré sa mort immédiate. Les autres disent qu’il est décédé quand il a été déposé à un hôpital public de la ville.
Le fait est que, « ce meurtre nous frappe au profond et il nous répugne. Nous devons tous réclamer une enquête parce que nous sommes sans défense », a dit pour la première fois depuis que les meurtres se succèdent depuis le début de l’année, le président du Collège de Journalistes Elan Reyes Pineda, dans une interview offerte au journal parlé Telenoticias Cinco, de la Corporation Televicentro, où il a travaillé pendant des années.
la mort d’Orellana intervient aujourd’hui , le 20 avril 2010, à peine quelques semaines après, le meurtre de ses collègues Joseph Ochoa, Nahún Palacios, David Meza Montecinos, Luis Antonio Chévez, Bayardo Mairena et Manuel Juárez, assassinés tous, en mars.
« Nous sommes effrayés, ici va arriver un moment dans lequel comme journalistes ce que nous allons mettre ce seront des CD de musique », a dit d’un ton sarcastique devant le peu de chance pour les reporters de survivre au Honduras, le président de l’Association de Presse du Honduras, Charles Ortiz.
Ortíz a participé à un programme de radio après la choc générée par la nouvelle de la mort d’Orellana. « La liberté de presse n’existe pas dans ce pays », a-t-il souligné.
Les représentants des institutions journalistiques citées, ont déclaré qu’ils allaient faire des actions de pression, y compris des manifestations publiques, pour exiger des laxistes autorités policières du Honduras, un éclaircissement sur les meurtres et sur la multiplication des meurtres des reporters dans ce pays.
L’impunité continue à faire des siennes. Jusqu’à cette date il n’y a pas eu un seul criminel qui a payé pour les meurtres de 10 journalistes assassinés de 2007 à aujourd’hui.
Georgino Orellana a reçu le titre de licencié en Journalisme à l’Université de la Vallée de Sula. Il a été un maître en journalisme cinématographique. Ilétait connu pour être un homme humble et un bon compagnon de travail.
Revistazo.com se joint aux échantillons de chagrin des parents d’Orellana et des autres collègues qui ont été sauvagement assassinés.
source: http://socio13.wordpress.com/2010/04/22/honduras-la-serie-de-meurtres-de-journalistes-se-poursuit/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire