Le 23 mars 2011. En ce moment même des dizaines de policiers et militaires envahissent de nouveau l’Université Nationale Autonome du Honduras, UNAH, où des milliers d’étudiants sont en classe tandis que d’autres ont leur cérémonie de graduation.
Des étudiants occupaient le boulevard adjacent à l’UNAH lorsque les forces répressives procédèrent à leur expulsion. Ces derniers se réfugièrent dans l’institution éducative, mais ils furent poursuivis jusqu’à l’intérieur.
C’est la quatrième fois que ce type de répression a lieu, la dernière ayant eu lieu le 5 septembre dernier alors que des policiers investirent l’université aux petites heures du matin, capturant plusieurs syndicalistes, notamment Cristian David Duron Duron ainsi qu’Antonio Lopez Mendoza. Ces derniers furent envoyés comparaître devant les tribunaux de justice, faisant par le fait même de la lutte syndicale un crime.
Des agents COBRAS et des militaires lancèrent tout d’abord une grande quantité de gaz lacrymogènes puis pénétrèrent dans l’enceinte de l’UNAH où plusieurs étudiants s’évanouirent, vomirent et souffrirent d’autres réactions semblables dues aux effets des gaz.
Aucune autorité universitaire n’a protesté face à ce nouveau geste, le régime alléguant répondre à l’appel de la rectrice Julieta Castellanos chaque fois que l’UNAH fut envahie.
De plus, on informe que des étudiants et professeurs de l’Université Pédagogique Nationale Francisco Morazan (UNPNFM) furent réprimés. Les policiers entrèrent à l’intérieur de résidences privées des quartiers Tres Caminos, Luis Landa et El Hogar, où purent s’échapper les individus poursuivis par la police et l’armée, obligeant les propriétaires ayant donné refuge aux persécutés de les laisser passer.
Des trois manifestations réprimées au cours des derniers jours, plusieurs personnes ont reçu des menaces de la part de la police pour avoir protégé ceux qui couraient se cacher dans leurs demeures.
Traduit par G. Charbonneau
Policias y militares allanan otra vez la UNAHDes étudiants occupaient le boulevard adjacent à l’UNAH lorsque les forces répressives procédèrent à leur expulsion. Ces derniers se réfugièrent dans l’institution éducative, mais ils furent poursuivis jusqu’à l’intérieur.
C’est la quatrième fois que ce type de répression a lieu, la dernière ayant eu lieu le 5 septembre dernier alors que des policiers investirent l’université aux petites heures du matin, capturant plusieurs syndicalistes, notamment Cristian David Duron Duron ainsi qu’Antonio Lopez Mendoza. Ces derniers furent envoyés comparaître devant les tribunaux de justice, faisant par le fait même de la lutte syndicale un crime.
Des agents COBRAS et des militaires lancèrent tout d’abord une grande quantité de gaz lacrymogènes puis pénétrèrent dans l’enceinte de l’UNAH où plusieurs étudiants s’évanouirent, vomirent et souffrirent d’autres réactions semblables dues aux effets des gaz.
Aucune autorité universitaire n’a protesté face à ce nouveau geste, le régime alléguant répondre à l’appel de la rectrice Julieta Castellanos chaque fois que l’UNAH fut envahie.
De plus, on informe que des étudiants et professeurs de l’Université Pédagogique Nationale Francisco Morazan (UNPNFM) furent réprimés. Les policiers entrèrent à l’intérieur de résidences privées des quartiers Tres Caminos, Luis Landa et El Hogar, où purent s’échapper les individus poursuivis par la police et l’armée, obligeant les propriétaires ayant donné refuge aux persécutés de les laisser passer.
Des trois manifestations réprimées au cours des derniers jours, plusieurs personnes ont reçu des menaces de la part de la police pour avoir protégé ceux qui couraient se cacher dans leurs demeures.
Traduit par G. Charbonneau
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