Tegucigalpa, 21 octobre (RHC-Granma).-Le Front National de Résistance Populaire du Honduras a refusé, à l’unanimité, le dialogue proposé par le gouvernement , après avoir indiqué que les structures qui ont appuyé le coup d’état participaient encore au pouvoir. « Le Front a décidé de ne pas répondre à l’invitation du régime putschiste », a expliqué Carlos Reyes, dirigeant de cette organisation, à la fin d’une assemblée qui a réuni des délégués des 18 départements du pays. Juan Barahona, sous- coordinateur du FNRP a insisté aussi sur la nécessité de démonter toute la structure du coup d’état, intégrée par le Ministère Public, la Cour Suprême de Justice, la direction des Forces Armées et le Tribunal Suprême Electoral. Le FNRP a qualifié de piège, la réunion convoquée le 4 octobre dernier pour analyser différents sujets d’intérêt national, dont la convocation à une Assemblée Nationale Constituante. Toujours au Honduras, toutes les 88 minutes, une personne meurt à cause de la violence extrême. Le taux d’homicides est monté en flèche ces derniers mois. La situation du pays a empiré en comparaison avec les années précédentes, où le taux était de 8,7 morts violentes par jour. Ce chiffre a fortement augmenté pour arriver à une moyenne de 16,7 homicides journaliers. |
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